Les réseaux contre la barbarie
A chaque nouvelle exécution, la même question : que faire des images que ne manque jamais de diffuser Daech ? Le groupe terroriste maîtrise pleinement la communication du XXIe siècle, et s'assure une présence très forte sur les réseaux sociaux, tant pour fédérer ses supporters que pour terroriser ses adversaires. Ainsi, partager ces images, même pour les dénoncer, c'est quelque part jouer le jeu des djihadistes. C'est en tout cas ce que de nombreux internautes ont tenu à affirmer, aujourd'hui, dans la foulée de l'annonce de la mort du pilote jordanien Mouath al Kassaesbeh.
Let’s make this the photo we share of Moaz al-Kasasbeh. Do not share what ISIL wants us to share. pic.twitter.com/iile6dYVEM
— Nick Schifrin (@nickschifrin) February 3, 2015
Particulièrement révulsante - il a apparemment été brûlé vif - la vidéo, et les photos qui en ont été tirées, ont suscité un vent de colère sur le web. A l'image du journaliste d'Al Jazeera Nick Schifrin, ci dessus, des centaines de comptes partageaient ce mardi après-midi des photos du pilote jordanien vivant, en civil ou en uniforme, souriant. "Libre ", écrivaient certains. Un mouvement de rejet de la terreur portée par Daech, aussi salutaire que spontané.
Let’s make this the photo we share of Moaz al-Kasasbeh. Do not share what ISIS want us to share. pic.twitter.com/n0eImqqMDm
— Historical Pics (@HistoricalPics) February 3, 2015
Dans France Info Numérique, nous avons également évoqué les 20 ans de prison encourus par un Californien dans une affaire de revenge porn qui pourrait faire date; l'avenir du jeu vidéo comme discipline olympique (spoiler : c'est pas pour tout de suite); la bonne santé du streaming et le clip qui a enflammé le web en quelques instants à peine, le trio Rihanna / Kanye West / Paul McCartney, combo assurément gagnant :
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