Guerre au Proche-Orient : des dizaines de milliers de personnes ont fui depuis lundi les violences au Liban, selon l'ONU

Israël continue de mener des frappes contre des cibles du Hezbollah au Liban, après des bombardements de grande ampleur qui ont fait environ 500 morts lundi.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Des véhicules quittant la ville de Damour, au sud de Beyrouth, le 24 septembre 2024. (IBRAHIM AMRO / AFP)

Un flot de population fuit les bombardements. Les Nations unies ont assuré mardi 24 septembre être "extrêmement alarmés" par "la brusque escalade des hostilités entre Israël et le Hezbollah" au Liban. "Des dizaines de milliers de personnes ont été forcées de quitter leurs maisons hier et cette nuit, et leur nombre ne cesse d'augmenter", a déclaré un porte-parole de l'agence de l'ONU pour les réfugiés (HCR), Matthew Saltmarsh, lors d'un point de presse à Genève. 

Israël a mené dans la nuit de nouvelles frappes contre des cibles du Hezbollah au Liban, après des bombardements de grande ampleur qui ont fait environ 500 morts lundi et font craindre un embrasement de la région près d'un an après le début de la guerre à Gaza. "Le tribut payé par les civils est inacceptable et la protection des civils et des infrastructures civiles au Liban est primordiale. Le droit humanitaire international doit être respecté. Il est urgent de mettre fin aux hostilités", a affirmé le porte-parole du HCR.

"Pire journée" du Liban depuis 18 ans

"Nous sommes extrêmement alarmés par la brusque escalade des hostilités entre Israël et le Hezbollah et nous appelons toutes les parties à cesser immédiatement la violence et à assurer la protection des civils", a déclaré de son côté une porte-parole du Haut-Commissariat de l'ONU aux droits de l'homme, Ravina Shamdasani, lors du point de presse.

Le Fonds des Nations unies pour l'enfance (Unicef) appelle également "de toute urgence à une désescalade immédiate". "La journée d'hier a été la pire que le Liban ait connue depuis 18 ans. Cette violence doit cesser immédiatement, faute de quoi les conséquences seront inadmissibles", a affirmé de son côté la représentante adjointe de l'Unicef au Liban, Ettie Higgins, en liaison vidéo depuis Beyrouth.

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