L'aventure, c'est l'aventure
Véritable film de potes en vacances, L’aventure c’est l’aventure est certainement l'un des films les plus jouissifs et les plus cultes de Claude Lelouch.
En 1971, Claude Lelouch est invité à un dîner chez un ami, où sont également conviés des journalistes des Cahiers du Cinéma . À la fin de la soirée, il avoue à son hôte qu'il n'a absolument rien compris de ce qui s'est dit mais il voit là un sujet en or : la confusion. Tous ces beaux discours d'intellos n'ont pour lui ni queue ni tête, seul compte le charisme de l'orateur. Et il imagine une bande de voyous profitant de ce maelström ambiant pour faire ce qu'ils savent faire le mieux : de l'argent !
C’est donc à un film "politiquement incorrect" que s’attaque Lelouch, ce qui provoque d’ailleurs le refus de Jean-Louis Trintignant, remplacé par Jacques Brel, et celui de Simone Signoret, qui laisse le rôle à Nicole Courcel. Pour un des membres de la bande, le cinéaste pense à un homme d’affaires charismatique, qui loue régulièrement sa salle de projection : un certain Bernard Tapie... Lequel est flatté par la proposition mais refuse par manque de temps. Lelouch engage à sa place Aldo Maccione, qu'il avait déjà dirigé dans Le Voyou ...
Plus d'infos sur le site Histoires de tournages
L'aventure, c'est l'aventure est disponible en DVD chez Lancaster.
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