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Le divorce le plus cher de l'histoire

Cela pourrait bien être le divorce le plus cher de l'histoire et il donne un aperçu de la vie des milliardaires. Le magnat russe Dimitry Rybolovlev, propriétaire de l'AS Monaco, et son épouse Elena sont en instance de divorce depuis 2008. Une guerre en cours que nous raconte le magazine Vanity Fair du mois de novembre.
Article rédigé par Jules Lavie
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
  (©)

Tous deux médecins
de formation Dmitry Rybolovlev et Elena Tchouprakov se sont rencontrés dans
les années 80 sur les bancs de la faculté de Perm, dans l'Oural. Ils se sont
mariés en 1987, ont eu deux enfants, 2 filles, mais ils n'ont pas vécu heureux.
Dmitry Rybolovlev avait fait fortune dans les mines de potassium, grâce aux
privatisations lancées par le président Boris Eltsine au début des années 90.
Dans les années 2000, il offre des soirées fastueuses, sur ses yachts. Les
jeunes mannequins affluent. Soupçons d'infidélité.

Elena Rybolovlev demande 4,6 millards d'euros et se sent en danger

En 2005, le
milliardaire anticipe un éventuel divorce, de plus en plus probable. Il propose
à Elena un accord. En cas de divorce elle recevrait 100 millions d'euros. Une
miette à ses yeux, qu'elle balaye. Elle réclame aujourd'hui 4,6 milliards
d'euros. La fortune totale de Dmitry Rybolovlev est estimée à plus de 16
milliards. C'est la guerre par avocats interposés. Une guerre sans merci. Au
mois de décembre 2008, Elena écrit au procureur de Genève. Elle le prévient que
si "quelque chose" lui arrivait, son mari devrait figurer en tête, de
la liste des suspects, a rapporté le quotidien suisse Le Temps.

En mai dernier un
accord était sur le point d'être signé, mais au dernier moment Dmitry
Rybolovlev s'est rétracté avançant comme explication la crise chypriote et la
mise sous tutelle de la Bank of Cyprus dont il était actionnaire. Un récit à
lire dans Vanity Fair .

L'image du jour, avec Dimitri Beck, rédacteur en chef de Polka Magazine . Photo du canadien
Donald Weber qui a cherché les traces microscopiques du débarquement allié en 1944
sur les plages de Normandie. Un travail réalisé pour le festival Photo Reporter de Saint-Brieuc qui se déroule jusqu'au 11 novembre.

  (Donald Weber / VII Donald Weber / VII)

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