Le "plus vrai mec" façon Johnny
A la une : Les héritiers Renault contre l'Etat, trop de pesticides interdits dans l'eau de nos rivières, le "made in France" entre en campagne, une petite phrase de Johnny Hallyday qui fait polémique, et une idée qui fait débat, remplacer les médecins par des vétérinaires dans certains cas pour faire face à la pénurie de médecins dans les déserts médicaux.
Les invités de l'hyper revue de presse :
- Franck Mauerhane du Bien public, c'est une élue socialiste de Dijon qui a fait cette proposition de faire appel aux vétérinaires pour pallier le manque de médecins.
- Sébastien Robineau , directeur de la rédaction de la nouvelle revue "Les îles Caraïbes Magazine".
La revue de presse et du Web
On trouve beaucoup trop de pesticides dans l'eau de nos rivières...
On nage en eaux troubles ce matin dans la Provence : Philippe Larue dénonce une forme de délinquance environnementale. En Provence-Alpes-Côte d'Azur comme dans l'ensemble du bassin Rhône-Méditerranée et Corse, les prélèvements de l'Agence de l'Eau montrent qu'on retrouve dans les rivières et dans des nappes phréatiques des pesticides interdits depuis 2003. C'est donc qu'ils servent encore.
Et il ne s'agit pas d'un phénomène marginal puisque, selon l'Agence de l'Eau, en 2010, pour l'ensemble de la zone, "le plus alarmant sur l'état de l'eau, c'est la présence dans 60 % des rivières et 45 % des nappes de six pesticides interdits d'usage depuis huit ans.
Hier, à l'occasion d'une réunion régionale sur l'environnement devant des élus, un participant a proposé de donner des noms et des informations sur une filière clandestine d'importation de pesticides.
Le "made in France" est à la mode en politique, et pourtant l'Etat ne donne pas toujours le meilleur exemple...
A l'approche de la présidentielle, le "made in France" est un fromage électoral écrit Didier Louis dans le Courrier Picard, fromage dont s'est encore régalé Nicolas Sarkozy hier en Haute-Savoie, mais le Parisien et Aujourd'hui en France constatent que du côté de l'administration et des entreprises publiques, le slogan "achetons français" reste encore à l'état de promesse.
Cette semaine, on apprenait justement que la production de la carte Vitale, fabriquée en Dordogne, sera délocalisée en Inde. De son côté, la Poste a choisi récemment de laisser tomber Peugeot pour équiper ses facteurs de scooters taïwanais.
Et on peut continuer la liste de ce non-patriotisme économique : l'armée elle-même fait fabriquer ses uniformes au Maroc, en Turquie et jusqu'en Chine et au Sri-Lanka.
Un simple rappel toujours dans le Parisien : il y a un Code des marchés publics qui prévoit qu'aucun fournisseur ne peut être écarté, même si sa production est à l'étranger. Bref, conclut le Parisien, dans une économie ouverte, acheter systématiquement français est tout simplement interdit par la loi.
Du côté d'internet, une petite phrase de Johnny Hallyday qui ne passe pas inaperçue...
C'était lundi soir, dans la "boîte à questions", une séquence du Grand Journal de Canal Plus... Un internaute demande au chanteur qui est le "plus vrai mec" entre Alain Delon et lui...
Réponse de Johnny :"Alain Delon c'est un vrai mec de toute façon. J'pense pas être un pédé moi non plus, bon..." Le site 20minutes.fr se demande si le rocker n'a pas dérapé. La petite phrase de Johnny est en tout cas reprise sur le site communautaire Yagg.fr qui dénonce une "petite scène d'homophobie ordinaire".
lefigaro.fr signale aussi qu'un conseiller municipal de Bordeaux, Matthieu Rouveyre, dénonce des propos homophobes et demande au maire Alain Juppé de renoncer à mettre le stade Chaban-Delmas à la disposition de Johnny Hallyday pour le concert bordelais prévu en juillet prochain.
Pour cet élu municipal, ex-président de l'association Lesbian and Gay Pride de Bordeaux, vu les propos tenus par le chanteur, l'argent et les biens publics ne doivent pas lui faciliter la tâche. Pas de commentaire pour l'instant du côté de la mairie de Bordeaux.
La presse à la Une
Dans les informations de la nuit, un incendie dramatique dans une maison de retraite à Marseille dont le site laprovence.com rend compte largement.
A la une de la Provence dans sa version papier : une enquête sur les pesticides, des pesticides interdits, parfois depuis des années. Des pesticides pourtant toujours présents dans les rivières et les nappes phréatiques, sur fond de soupçons de trafic clandestin de pesticides.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.