Culture d'été. "Sans loi ni maître" d'Arturo Pérez-Reverte, un roman noir dont les personnages principaux sont des chiens
Et si on auscultait la violence humaine grâce au regard des chiens ? C'est un peu ce que propose l'écrivain espagnol Arturo Pérez-Reverte avec son dernier roman "Sans loi ni maître" paru aux éditions du Seuil. Une sorte de roman noir dont les personnages sont des chiens.
Arturo Perez-Reverte, habitué à des romans historiques et policiers, nous livre cette fois-ci dans Sans loi ni maître une sorte de fable où des vies imaginaires de chiens nous offrent un outil pour ausculter les vies humaines. Pérez-Reverte nous conte des vies de chiens livrés à eux-mêmes, un peu comme des gamins de rues dans des bidonvilles de grande métropoles minées par la misère et la violence. À hauteur de chiens, on a droit à leur vision du monde, à leur commentaires sur l'espèce humaine et leur comportements.
Il ne s'agit évidemment pas d'un manuel d'éthologie mais l'anthropomorphisme de Pérez-Reverte fait mouche et l'imagination de l'écrivain espagnol est sans limite avec un objectif : dénoncer la violence des hommes. Et rarement un auteur a fait parler des animaux avec autant de talent et de précision. Voilà en tout cas un livre parfait pour tous ceux qui sont accompagnés de leur animal domestique pendant leur vacances.
Après les chiens, la baleine
Beaucoup plus sérieux en cette période où beaucoup de cétacés sont découverts échoués sur des plages ou dans la Seine loin de la mer, comme le beluga dont la tentative de sauvetage s'est soldée par la mort de l'animal la semaine dernière. L'Eloge de la Baleine de Camille Brunel, chez Payot-Rivages, est une nouvelle fois un livre militant antispéciste. Un travail entamé depuis son premier roman depuis La Guérilla des animaux. Camille Brunel nous fait decouvrir la vie, la personnalité des cétacés. Et forcement on sort de cette lecture fortement ébranlé dans nos certitudes.
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