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Festival Ravel au Pays basque : œuvres classiques et chemins de traverse

Le compositeur Maurice Ravel est un enfant du Pays basque. Son œuvre, ses influences et ses héritiers sont célébrés jusqu'au 9 septembre, notamment à Saint-Jean-de-Luz et Ciboure.
Article rédigé par franceinfo, Thierry Fiorile
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
La maison natale de Maurice Ravel à Ciboure (Pyrénées-Atlantiques). Photo d'illustration (PASQUINI CEDRIC / HEMIS.FR / HEMIS.FR)

Musicien incontournable du début du XXe siècle, Maurice Ravel est une star mondiale de la musique classique, mais pas seulement. Avec son Boléro, tube planétaire, mais aussi sa Pavane pour une infante défunte, il a ébloui par sa créativité inclassable. Ce festival offre un long voyage musical, une vingtaine de concerts dans 13 lieux différents, y compris côté espagnol à San Sebastian. 

"Ravel est né à Ciboure, et il a été toute sa vie très attaché à ses racines, allant jusqu'à mettre dans sa musique des thèmes folkloriques et des rythmes basques, souligne le pianiste Bertrand Chamayou, co-directeur de l'événement. Il maîtrisait d'ailleurs très bien la langue basque."

Ravel, que Miles Davis adorait, s'est passionné pour les débuts du jazz, les musiques du monde. Cette ouverture d'esprit se reflète dans la programmation, car évidemment il n'y a pas que du Ravel. Saint-Saëns, Schubert, Bartok, Ligeti ; et des œuvres plus récentes encore : Steve Reich, Thom Yorke, Philip Glass, avec le Dream House Quatuor, Katia et Marielle Labèque au piano, Bryce Dessner et David Chamlin à la guitare.

"L'idée est d'expérimenter, de sortir des sentiers battus. On a des grands concerts symphoniques traditionnels, avec les grandes œuvres du répertoire classique, et de temps en temps on prend des chemins de traverse."

Bertrand Chamayou, co-organisateur du festival

à franceinfo

De l'océan aux premiers sommets pyrénéens, le festival Ravel se déploie et œuvre aussi à la découverte de compositrices trop longtemps oubliées, comme Louise Farrenc.

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