"Les cartes du pouvoir" : les dessous peu reluisants de la politique
Cette pièce écrite par l’américain Beau Willimon, connu pour être le scénariste de la série « House of cards », a été transposée au cinéma par George Clooney dans « Les marches du pouvoir ».
Deux hommes sont au cœur de cette histoire : Paul Zara, directeur de la campagne du gouverneur Morris, joué par Thierry Frémont et Stephen Bellamy, jeune et brillant attaché de presse, incarné par Raphaël Personnaz.
Ce jeune loup sans scrupules, sûr de lui, expert en manipulation, puissant, redouté et admiré va contre toute attente se faire piéger et voir son ascension brisée. Cette pièce où coups bas, mensonges, manipulations et trahisons se succèdent est une peinture au vitriol de l’univers de la politique.
Son auteur, Beau Willimon, sait de quoi il parle car il a participé à plusieurs campagnes électorales dans le camp démocrate. Il n’épargne ni les communicants au service des politiques, ni la presse peignant ainsi une journaliste sans état d’âme incarnée par Elodie Navarre.
Construite comme un thriller, « Les cartes du pouvoir » est une pièce riche en rebondissements. On est à la fois captivé et glacé par cet univers particulièrement impitoyable.
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