Miossec : dans un nouvel univers
Assez de la morosité ambiante, c'est un mot d'ordre un peu surprenant de la part de Miossec. Et pourtant, c'est bien le fil conducteur de ce nouvel album, même s'il est parcouru par les douleurs du mois de novembre 2015. Pour créer "Mammifères", il a fallu une rencontre et des drames. Versant terrible, la mort de son ami Rémy Kolpa-Kopoul, journaliste et DJ, historique de Radio Nova, l'année dernière. Au cours d'une soirée hommage à Paris, il rencontre la violoniste Mirabelle Gilis. Le chanteur a eu un véritable coup de foudre d'où son envie de changer de registre.
Ce dixième album n'est pas un disque de voyage, le regard tourné vers l'océan et la mélancolie. Miossec a viré de bord une nouvelle fois, il s'est installé à Paris entre deux tournées, sa musique s'accorde avec les rythmes tziganes parfois, quitte à déstabiliser ses plus fervents admirateurs.
Miossec, avec un album tourné vers la joie de vivre et de chanter, montre qu'il est toujours aussi libre de faire, et de bien le faire, ce qu'il veut.
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