Télévision : la chaîne 6Ter bat des records d’audience avec ses "Reines de la route"

La première saison avait enthousiasmé les téléspectateurs de 6Ter, la petite sœur de M6. Pour leur retour la semaine dernière, Les reines de la route ont réalisé le meilleur score historique de la chaîne avec 609 000 fans.

Cette année, ce sont neuf femmes qui ont accepté de montrer leur quotidien au volant de leur camion. Si elles ont choisi d’évoluer dans ce monde ultra-masculin (les femmes ne représentent que 5% de la profession), c’est parce qu’elles sont éprises de liberté. "On a essayé de grandir le succès de la première saison en s’appuyant sur trois piliers : l’originalité, c’est leur métier. Ces femmes conduisent des 44 tonnes, parfois jusqu’à 22 mètres de longueur. C’est moderne dans le traitement, on a essayé d’avoir un montage péchu comme une fiction. Et troisièmement, c’est authentique, on reste au plus proche dans leur cabine", détaille Bruno Henriquet, président de Warner France, qui produit ce format venu d’Allemagne. 

"C’est du docu-réalité, on ne les a pas castées pour jouer un rôle, c’est leur vraie vie. Rien n’est scripté."

Bruno Henriquet

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Bruno Henriquet est également le producteur d’Affaire conclue, l’émission de vente aux enchères qui fait un tabac l’après-midi sur France 2 depuis cinq saisons. Le 25 janvier, le programme aura droit à un nouveau prime time, sous forme de voyage dans le temps : "L'idée était de faire évoluer un peu le concept, de renouveler et d’anticiper les envies des téléspectateurs pour ne pas user le format. Là, au lieu d’être dans un lieu historique, on voyage encore plus loin à travers le temps : chaque objet vendu va être resitué dans l’époque, avec décors et costumes. On vient de tourner, c’était magique, je n’ai jamais vu Sophie Davant aussi heureuse !" s'exclame Bruno Henriquet.

Warner France travaille par ailleurs sur un retour du Bachelor ou de La Bachelorette : "Depuis que j’ai dit que j’aimerais relancer le concept, des chaînes m’ont fait savoir qu’elles étaient intéressées. Ça devient de plus en plus concret", affirme Bruno Henriquet.