Don de moelle osseuse : recruter 18.000 donneurs supplémentaires
Chaque année en France, 2.000 malades ont besoin d'une
greffe de moelle osseuse. Actuellement, 221.460
personnes sont déjà inscrites sur le registre France Greffe de
Moelle . On pourrait donc penser qu'il y a suffisamment de volontaires. Mais la compatibilité entre un donneur et un malade est extrêmement rare .
Directrice du registre France Greffe de Moelle de l'Agence
de la biomédecine, le Dr Evelyne Marry rappelle que "la moelle osseuse est
une substance qui se trouve dans tous nos os et qui donne naissance aux éléments
du sang, c'est-à-dire les globules rouges, les globules blancs, et aux plaquettes
sanguines ."
Le médecin explique que les maladies qui nécessitent une
greffe de moelle osseuse sont essentiellement les maladies graves du sang et
les cancers du sang , tels que les leucémies, les lymphomes, mais aussi les
aplasies médullaires ou les déficits immunitaires.
On cherche en premier lieu le donneur dans la famille , car
il y a plus de chances qu'un proche soit compatible. Mais ce n'est pas toujours
le cas. "Il y a une chance sur quatre pour avoir un frère ou une sœur compatible.
(...) Et les parents ne sont pas compatibles puisqu'ils n'ont transmis que la
moitié de leur capital génétique à leur enfant ", indique le Docteur
Evelyne Marry.
En l'absence de compatibilité familiale, il faut chercher un
donneur potentiel parmi les plus de 221.000
personnes volontaires et les 24 millions inscrits dans le monde. La chance d'en
trouver un compatible, dans le contexte non apparenté, est de une sur un
million en moyenne.
"Tous les malades n'ont pas la chance d'avoir ce
donneur compatible, rappelle le Docteur Marry, parce que leur caractéristique
génétique est très rare. D'où l'importance d'inscrire toujours plus de
donneurs. "
Comment faire pour être donneur ?
Le plus simple est de consulter le site www.dondemoelleosseuse.fr, qui
informe, renseigne et donne tous les éléments susceptibles d'amener les
personnes à y réfléchir. Il faut avoir entre 18 et 50 ans, être en
parfaite santé et accepter un prélèvement (sanguin ou salivaire selon les cas).
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