Les risques des grossesses tardives

Elles sont trompeuses les images de la maternité triomphante
affichée par des actrices et les mannequins, comme Monica Bellucci - mère pour
la première fois à 40 ans puis une deuxième fois à 45 ans.

La réalité est souvent beaucoup plus contrastée, tout
simplement parce que l'âge est un facteur de risques pour la santé de la mère
et de l'enfant. Même si au-delà de l'âge, les gynécologues savent bien que
l'histoire médicale de chaque femme sera déterminante pour se préparer à d'éventuelles
complications.

Face à l'augmentation régulière de ces grossesses tardives,
la fondation prem'up a décidé d'en faire le thème central de ses prochaines
assises qui se tiendront à Paris la semaine prochaine. Des assises qui vont
rassembler des spécialistes de la grossesse et de la prématurité.

L'âge de la grossesse tardive

Une grossesse est considérée tardive à partir de 40 ans, et
plus particulièrement à partir de 42 ans, explique le Professeur Alexandra Benachi,
chef du service de gynécologie obstétrique de l'hôpital Antoine Béclère à
Clamart. "C'est le seuil à partir duquel la fertilité spontanée des
femmes diminue de façon drastique. "

Avec les études qui se prolongent, les carrières à mener et
les rebondissements dans la vie de couple, les raisons de reporter une
grossesse sont nombreuses de retarder sa grossesse.

"On voit de plus en plus de femmes qui attendent et
qui se réveillent après plus de 40 ans. Par conséquent, de plus en plus de
femmes ont recours aux dons d'ovocytes en France ou à l'étranger. "

Des risques augmentés

Les risques associés à ces grossesses vont varier d'une
femme à l'autre. C'est pour cela qu'il est important de consulter avant la
conception de l'enfant. Pour la femme il s'agit principalement de risques liés
à la grossesse, hypertension, diabète, hémorragie au moment de la délivrance.
Pour l'enfant, ce sont des risques de retard de croissance et des prématurités.