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Comment planter un camélia ? Les pesticides bios sont-ils inoffensifs ?

Comme tous les samedis, le jardinier de France Info, Claude Bureaux, répond aux questions de nos auditeurs. Au programme aujourd'hui : Comment planter un camélia ? Les pesticides bios sont-ils inoffensifs ?
Article rédigé par Claude Bureaux
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Camélias en floraison © Maxppp)

Laure, à Orly, dans le Val-de-Marne, m'écrit : "Au printemps, des amis m'ont offert un beau camélia aux fleurs blanc-rose, en pot. Je voudrais le planter dans le petit jardin de ma maison de l'Yonne. Avez-vous quelques conseils pour réussir cette plantation ? "

Les camélias aiment être installés dans une terre non calcaire. On doit le planter en terre dite "terre de bruyère", qu'il ne faut surtout pas laisser sécher. Il résistera bien l'hiver dans l'Yonne, à condition d'être planté à une exposition nord ou ouest et à l'abri des courants d'air. Surtout pas à l'est, car le dégel brutal, dû au soleil matinal printanier, peut griller les boutons de fleurs. Le camélia réclame un minimum d'ensoleillement pour bien fleurir. Cependant, évitez-lui le plein soleil.

La deuxième question nous vient de Robert, à Château-Salins en Moselle : "J'ai décidé de n'utiliser que des produits bios pour mon potager. Les pesticides bios sont-ils réellement sans aucun danger pour l'environnement et la consommation des légumes ? "

Robert, la pyréthrine, issue d'une jolie plante, le pyrèthre, le cuivre, le bacille de Thuringe, le soufre, la décoction de prêle, tous sont des produits qui ne font pas appel à la chimie de synthèse. Les jardiniers bios peuvent utiliser des pesticides d'origine naturelle, certes, mais des pesticides malgré tout ! Les employer n'est pas pour autant dénué de conséquences. Cela n'exclut pas de faire preuve de mesure et de discernement.

Il faudra bien consulter la notice d'accompagnement de ces produits

Beaucoup d'entre eux peuvent être dangereux pour les milieux aquatiques ou pour certains insectes utiles. Ils peuvent également être toxiques pour l'homme ou les animaux domestiques ; je songe notamment au cuivre ou à la macération de rhubarbe, aux tourteaux de ricin ou de neem.

L'utilisation d'infusions ou d'extraits fermentés de végétaux éliciteurs – qui ne sont ni insecticides ni fongicides – et qui permettent à la plante d'augmenter naturellement ses défenses immunitaires, n'ont pas réellement de conséquences sur l'environnement ou la qualité des légumes et des fruits. Mais il faudra cependant respecter un certain délai entre les traitements et la consommation des végétaux.

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