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Le marquage de pommes

Comment "marquer" des pommes ? Et comment transplanter des fuschias ? Notre maître-jardinier Claude Bureaux répond à vos questions.
Article rédigé par Claude Bureaux
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 3min
  (Des pommes marquées © MaxPPP)

A Ay près d’Epernay, dans la Marne,  Félicie nous a écrit : "J’ai remarqué  cet automne dans une fête organisée par Les croqueurs de pommes des pommes marquées. Est-ce facile à réaliser par des jardiniers amateurs  ?"

 

Claude Bureaux : Le marquage de fruits et notamment des pommes est une technique qui a connu son apogée dès la fin du XIXe siècle. Cette ancienne technique des maîtres-jardiniers renaît, grâce à l’initiative de la société d’horticulture de Montreuil et du Potager du Roi à Versailles, ainsi que dans les régions fruitières de l’hexagone. Ce n’est pas trop difficile pour un jardinier amateur de réaliser des fruits marqués. Mais il faut un peu de savoir-faire… et de patience.

Il faut bien sûr posséder un pommier aux fruits rouges menés en espalier. Les pommes doivent être protégées sur l’arbre, dans un sachet de papier, pendant toute la croissance. La peau éclaircie par l’obscurité doit redécouvrir le soleil début septembre dans votre région.

Il faut ensuite poser sur la pomme un pochoir de papier avec une colle naturelle. Ainsi, elle rougit naturellement au soleil de fin d’été, excepté le motif au pochoir. On retirera le pochoir avant la mise en conservation ou le service à table. Vous pourrez ainsi personnaliser vos pommes de jolis motifs originaux.

Maurice à Aubergenville dans les Yvelines se pose la question suivante : "A l’automne, je n’ai pas rentré mes fuchsias. Je pensais qu’ils ne passeraient pas l’hiver. Puis-je les transplanter dans un autre endroit du jardin  ?"

Claude Bureaux : en règle générale, les fuchsias, hormis certaines variétés du fuchsia magellanica ne sont pas rustiques au jardin dans votre région. Cependant, certains cultivateurs de fuchsias hybrides horticoles peuvent résister en pleine terre, si l’hiver n’a pas été trop rigoureux. Et surtout trop humide.

Vous pouvez, en cette saison, transplanter les touffes qui reverdissent en les sortant de terre avec une belle motte. Et les installer dans un sol bien drainé, léger, riche en humus, en terreau de feuilles, en terre de bruyère ou en compost familial.

Attention, en été, ils ne supportent pas le plein soleil. Arrosez bien à la plantation. En saison, maintenez la fraîcheur du sol.

A paraître

De l’ami Alain Baraton, jardinier apprécié des auditeurs de Radio France, en partenariat avec l’excellent mensuel L’Ami du jardin et de la maison :  L’encyclopédie Flammarion du jardin, véritable bible du jardinage. 29, 90 euros dans toutes livraires et le rayon livre des jardineries.

 

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