Quand les jeux mordent le bitume
Mais avec Forza Horizon 2 sur consoles Xbox One et 360 (dans une version très médiocre), pas de doute, on tient le cador de cet automne vidéo-ludique : conduite survitaminée, sensation de vitesse grisante, bruitages immersifs, paysages sublimes et 210 voitures au compteur, 168 championnats répartis sur 78 pistes, Forza Horizon 2 met le paquet et bluffe son monde.
Si le jeu est plutôt beau, si le plaisir prend le pas sur le réalisme, si le soleil peut tomber pendant le déroulement d'une course sous tension, malheureusement, le jeu n’est pas à la hauteur d’un Forza Horizon 2 , du moins en solitaire. En cause, des adversaires bas de caisse sans aucune jugeote qui gâchent toute sensation. En réalité, ce Drive Club roule en ligne, c’est-à-dire face à de véritables joueurs. Et là, on prend enfin du plaisir à conduire sur des circuits nerveux et pas si simples à maîtriser. En pleine course, le jeu est capable de proposer de battre le meilleur score d'un autre pilote, ami ou inconnu, dans un concours de drift ou de vitesse. Surprenant et palpitant.
On peut ainsi former son club de pilotes pour aller défier d’autres clubs, on imagine déjà un Interville version jeu de course. Certes, Drive Club ne vaut que par sa connexion avec les autres joueurs, mais c’est aussi son plus gros problème, les serveurs utilisés pour connecter les pilotes virtuels ne supportent actuellement pas la charge. Difficile donc de gouter pleinement à ce Drive Club encore balbutiant sur PlayStation 4.
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