La Skoda Rapid, une voiture sage et discrète
Skoda, constructeur tchèque est surtout connu pour
sa Felicia des années socialistes et l'Octavia, icône des chauffeurs de taxis,
dont la cinquième version est en cours de préparation. Aujourd'hui, Skoda,
comme l'espagnol Seat sont passés sous pavillon allemand et constituent les
entrées de gamme du tentaculaire groupe Volkswagen.
La Skoda Rapid, c'est une berline familiale de
base , comme sa cousine la Seat Toledo. Il n'y a guère que la calandre et le
sigle qui diffère. Des plis sur le capot et les flancs lui donnent du
dynamisme.
Oh, c'est une discrète, on ne se retourne pas sur elle dans
la rue. De profil on dirait une trois volumes, avec un coffre séparé. Mais en
fait, c'est un hayon qui se soulève et donne accès à une malle immense de 550
litres. Et bien plus avec les dossiers rabattus. L'espace intérieur est même
plus grand que dans l'Octavia.
La Rapid, contrairement à son nom, n'est pas une sportive ,
mais une voiture pratique et bien faite. Skoda, comme Seat, récuse l'idée d'être, le low cost, le prix bradé de la gamme VW,
même si elle partage les mêmes plateformes.
Par rapport à une vraie low cost comme la Dacia Logan, la
Rapid est bien plus grande, près de 4,50 m et aussi plus chère 15.000 € minimum,
contre 8.000 € pour la Logan. Mais la berline tchèque a l'anti patinage ESP de
série et le freinage ABS. Et dès le deuxième niveau, la clim et le régulateur
de vitesse.
Comble de la fantaisie, on peut même opter pour une planche
de bord beige plus chic, mais aussi sans doute plus salissante que le noir et
le gris foncé.
Les moteurs essence et diesel sont puisés dans le groupe VW.
On peut bénéficier de l'excellente boite auto double embrayage 7 vitesses et du
pack Green Tech sur le diesel qui permet de descendre à moins de 4 litres au 100 avec 105 chevaux
sous le pied. Pas radine la Rapid, mais économe. On peut aller partout en
famille pour moins de 20.000 €.
Tiens par exemple pour les fêtes , pourquoi pas dans le
Vaucluse, pour voir l'exposition Lumières sur un siècle de génie
automobile français organisée par Régis Mathieu à Gargas . On peut même
dire qu'on voit défiler au fil des salles, des lustres d'histoire automobile.
Puisque nous sommes chez le lustrier qui restaure entre autres les luminaires
de l'Opéra de Paris ou ceux du château de Fontainebleau. Après tout Lalique, le
cristallier, sculptait bien des bouchons de calandre pour les limousines des
années 30. L'expo reste allumée jusqu'au 14 janvier au hameau des Sauvans à la
lustrerie Mathieu.
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