Innovation : de nouvelles techniques pour moins consommer
10% de la consommation d'une voiture, est absorbé par les fonctions électriques : l'éclairage, le désembuage, la radio, et toutes les fonctions de confort.
Ces fonctions électriques sont alimentées par la batterie. Mais cette électricité, c'est de l'énergie qui provient à la source de votre moteur.
Donc, recharger "intelligemment" la batterie permet de jouer sur ces 10% de consommation.
Du coup, depuis des années, les constructeurs ont mis au point des systèmes de "récupération d'énergie au freinage" : lorsque vous freinez, au lieu de dilapider l'énergie que vous avez dépensée pour donner de la vitesse à votre voiture, vous en récupérez une partie.
L'alternateur va recharger la batterie pendant vos ralentissements.
Cela permet d'économiser 0,2-0,3 l aux 100 km, en cycle urbain.
Aujourd'hui, les constructeurs vont plus loin
Sur la base d'une idée : en ne faisant travailler l'alternateur que lorsque vous ralentissez, vous n'arrivez pas à recharger complètement la batterie. Car vos freinages ne durent pas assez longtemps !
Il faudrait donc récupérer l'énergie plus vite.
Mais cela, un alternateur n'a pas la possibilité de le faire.
Sur ses nouveaux modèles, Mazda utilise ce qu'on appelle un "condensateur" : c'est une sorte de "SUPER-alternateur", qui peut récupérer beaucoup plus d'énergie : sur un freinage qui dure 7 à 10 secondes, vous récupérez de quoi alimenter toutes les fonctions électriques pendant une minute !
Et l'excédent d'énergie qui ne sera pas consommé est ré-injecté dans la batterie.
Le gain en consommation est doublé : 0,5-0,6 l aux 100 km, en ville.
Pour l'instant, cette innovation se trouve chez Mazda. Mais elle va se répandre chez la plupart des constructeurs.
En Bref...
Nissan champion des ventes aux Etats-Unis
Le mois dernier, la berline la plus vendue aux Etats-Unis a été, pour la première fois, une Nissan : la Nissan Altima.
Depuis 17 ans, c'était, en alternance, une Toyota, ou une Honda.
Des entourloupes autour de l'informatique
Certains concessionnaires nous présentent des diagnostics bizarres, dont ils mettent la cause sur le dos de l'informatique.
Exemple : des propriétaires de Mercedes de plus de 6 ans, se sont vus refuser la mise à jour de leur GPS.
Raison invoquée : l'absence de mise à jour régulière (annuelle) fait que, à force, il deviendrait impossible de télécharger une nouvelle une cartographie.
Résultat : il faudrait changer tout le système: 5 000 € !
C'est complètement faux : un GPS "constructeur" peut être remis à jour n'importe quand. Y compris si vous ne l'avez pas fait pendant de nombreuses années !
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