Le "retour" de l'essence : LA tendance 2015
Seulement 64% de voitures diesel vendues l'an passé, en France ; et tendance renforcée en janvier : 59%.
C'est 20% de moins qu'il y a trois ans.
C'est une nette diminution des ventes de voitures diesels.
A cela trois raisons :
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le procès fait au diesel, sur sa nocivité – procès qui survient en décalé ; puisque, avec les normes actuelles au niveau européen, un diesel n'a plus le droit de polluer plus que l'essence ;
Mais s'installe une véritable crainte de ne plus pouvoir rouler avec sa voiture – si c'est une diesel.
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le fait que, précisément en raison des techniques utilisées pour satisfaire aux nouvelles normes, le prix des voitures diesel a augmenté (rapprochez cela de l'incertitude concernant le prix du gazole à la pompe et globalement, l'avantage financier à rouler au diesel se présente comme de moins en moins important) ; et, devant ce surcoût, les petites voitures diesel sont progressivement supprimées des catalogues : plus de Smart diesel ni de Twingo diesel ni de C1, ou 108 diesel.
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le fait que, techniquement, c'est un peu la revanche des moteurs à essence, sur les diesels. :
Pendant 15 ans, les diesels avaient bénéficié d'investissements – et de progrès – énormes ; depuis quelques années, retournement de tendance : c'est au tour des moteurs à essence, d'être, à nouveau, les bénéficiaires de gros budgets de recherche.
La "sur-diésélisation", c'est fini !
Les chiffres ne trompent pas.
Sur la Ford Fiesta, en 4 ans, la part des ventes "essence" est passée d'un petit quart à plus de deux tiers !
C'est lié – évidemment – à l'arrivée, dans la gamme, du talentueux petit 3 cylindres "Ecoboost" essence ; mais c'est aussi la désaffection, à l'encontre du diesel.
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