Cet article date de plus de neuf ans.

Les Français et l'automobile : toujours une histoire d'amour

Une enquête sort aujourd'hui, sur les comportements des consommateurs français dans le domaine automobile. Et les choses évoluent, mais pas de le sens qu'on pourrait croire…
Article rédigé par Jean-Rémy Macchia
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (D'après une étude récente, les jeunes Français considèrent majoritairement la voiture comme un objet de rêve © maxppp)

Les jeunes trouvent de plus en plus l'automobile ringarde ? Pas du tout !

Dans l'ensemble, les Français sont de plus en plus nombreux à considérer la voiture comme un objet qui fait rêver. Et chez les 18-24 ans, c'est quasiment un Français sur deux qui déclare que l'auto symbolise un rêve tout à fait positif.

Ces opinions favorables ne cessent de progresser depuis 4 ans (depuis qu'existe cette enquête TNS-Sofres réalisée pour Aramisauto).

Les habitudes et les goûts changent

Autre surprise : vous savez qu'auparavant, il y avait les acheteurs de voitures d'occasion et les acheteurs de voitures neuves  qui, pour rien au monde, n'auraient été tentés par une seconde main. Aujourd'hui, c'est fini : deux tiers des acheteurs de voitures neuves se disent prêts à basculer vers une occasion (ce qui est logique, vu la décote des voitures) à condition que la voiture soit remise à niveau et garantie.

Un Français sur trois se dit intéressé par les offres en location longue durée des constructeurs (un chiffre en forte évolution depuis deux ans, actuellement 20% des acheteurs optent pour ce type de financement) même si subsiste un soupçon lié au flou autour du prix.

Et puis, les marques françaises sont un peu en désamour : seulement 43% des Français se disent attachés aux constructeurs nationaux (c'est moins qu'avant). Les délocalisations des constructeurs français ont sans doute terni leur image. Cependant, cette tendance semble paradoxale au moment où l'on parle beaucoup du "made in France" et où les voitures françaises sont plus attrayantes.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.