Panne à répétition : comment réagir ?

Rien de plus agaçant !
Le garagiste vous rend votre voiture, avec une facture ! Mais sans avoir apporté de remède à la panne.
C'est une situation face à laquelle, en tant que consommateurs, le droit est de votre côté. Ce que confirme Françoise Hébert-Wimart, juriste à 60 millions de consommateurs
Il y a deux notions importantes. En cas d'échec de sa réparation,

• le garagiste "DOIT" reprendre le véhicule
• pour le réparer "A SES FRAIS"

C'est là que les choses, souvent, se compliquent...

Vous pouvez tomber sur un garagiste sérieux, honnête, qui va reconnaître son ratage ; et recommencer son travail.
Mais, s'il se montre récalcitrant, insistez, et dites-lui :

• ou vous reconnaissez que ma voiture fonctionne aussi mal qu'avant ; et vous me remboursez ;
• ou vous recommencez votre intervention – parce que vous devez réussir !
  "L'obligation de résultat", c'est quelque chose que les garagistes connaissent bien.
  Vos moyens de pression :
  faire faire une expertise ; menacer d'une action en justice ; ou d'une plainte auprès de la "Répression des fraudes".

Que faire si la réparation finale coûte moins cher que la précédente ?

Le garagiste n'a le droit de vous faire payer que l'intervention qui a permis de résoudre le problème.
Si la bonne réparation, au final, coûte moins cher que les interventions déjà effectuées, il doit vous rembourser la différence – quitte à récupérer des pièces qu'il aurait remplacées sans raison.

Est-ce que le garagiste peut invoquer des "circonstances atténuantes", pour s'excuser de sa mauvaise intervention ?

Non. Même avec l'électronique !
C'est vrai que c'est un domaine où les pannes sont capricieuses ; où il peut être difficile d'avoir le bon diagnostic.
Mais, l'obligation du garagiste reste identique : il doit réussir.
Ou sinon, cela voudrait dire que votre voiture est irréparable.
Et qu'il faut la changer !

En Bref...

Bonnes perspectives, pour l'usine Sevel, en Italie
Cette usine qui produit des utilitaires pour Fiat et Peugeot va bénéficier d'investissements importants : 700 millions d'euros, sur 5 ans.
Pas d'inquiétude, donc, pour les plus de 6 000 employés du site.

Moins bonnes perspectives, pour la production automobile belge
Une des trois usines de construction automobile qui existe en Belgique va fermer l'an prochain : l'usine Ford, à Genk.
Elle produisait la Mondeo, dont la fabrication va être transférée en Espagne.
Cela détruit l'emploi de 4 300 personnes.