Particules de freins : une technique pour les combattre
Dans l'idée – et d'après tout ce qu'on peut lire et entendre – une vérité toute simple s'impose : particules = moteur et particules = diesel.
C'est en partie vrai. Mais en partie seulement.
Mais les particules nocives – cancérigènes, ou à l'origine d'affections cardio-respiratoires – ne sont pas toutes produites par les moteurs ; et – avec les nouvelles normes antipollution – de moins en moins produites par les moteurs.
La pollution est locale ; mais aussi "importée", les jours de pic
Les jours de pics de pollution, les particules mesurées sur Paris proviennent, en majorité, à plus de 50%, de l'agriculture : ce sont des nitrates d'ammonium ; qui sont produits par les engrais chimiques, de l'industrie agro-alimentaire.
Et, toute l'année, il y a aussi des particules "produites" localement, DANS la ville.
Certaines dues aux moteurs – aux diesels anciens, ça, c'est sûr.
Mais aussi :
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des pneus : le simple fait de rouler sur la chaussée provoque une légère usure ; ça dégage des particules.
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des poussières de frein : chaque fois que vous freinez, il y a un frottement des plaquettes de frein ; et ça libère un lot de particules.
Pour lutter contre ces particules "de frein", une petite entreprise française – Tallano Technologies – a mis au point un système qui "aspire" les poussières de freins.
Ça ne les aspire pas toutes ; mais 65% – les deux tiers – sont retenues.
Les deux tiers des particules de freins pourraient être éliminées
Ce système est très simple ; peu coûteux ; facile à poser ; et il se pose même sur les voitures déjà en circulation.
Et c'est d'autant plus utile que depuis 4 ans, avec les normes de pollution, les freins émettent 5 à 6 fois plus de particules qu'un moteur !!
Cette technologie est en cours de d'industrialisation. Il faudra attendre l'an prochain, pour voir les premières applications.
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