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Pollution atmosphérique : pourquoi "taper" en priorité sur l'automobile ?

Ce printemps, il a beaucoup été question de pollution atmosphérique. Et de pollution d'origine automobile. Face aux polémiques qui entourent ce sujet, et aux contre-vérités parfois énoncées, il est utile de revenir sur la question.
Article rédigé par Jean-Rémy Macchia
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (© Maxppp)

La pollution atmosphérique est évidemment une réalité. Pas question de la nier.

Mais, de façon croissante, les autorités montrent du doigt LA voiture, de façon presque exclusive – en tout cas, c'est sur la voiture que les politiques "tapent".

L'invité : Jean-Paul Morin , toxicologue, chercheur à l'INSERM, spécialiste de la pollution atmosphérique.

Les questions posées :

Ces critiques majoritairement dirigées vers la circulation – et la circulation automobile – vous paraissent trop  exclusives pour être crédibles, scientifiquement ?

Cette "croisade" contre le diesel vous semble également passer à côté des vraies questions ?

Quand on parle de pic de pollution, pour vous, on se trompe – pas dans les symptômes, mais dans les causes ?

Du coup, les mesures prises ces "fameux" jours de pics de pollution ne résolvent en rien les problèmes ?

Très scientifiquement, on voit dans ces pics de pollutions des nitrates d'ammonium. Ils proviennent de quoi ?

De plus, tous ces polluants mesurés sur les villes ne sont pas limités aux seules agglomérations ? Les jours de forte pollution, ce sont des régions entières, qui sont concernées ?

 

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