PV à l'étranger : le scandale absolu

Ce qui est scandaleux, ce n'est pas que vous – automobiliste français – soyez poursuivi, pour le paiement de vos amendes, à la suite d'infractions que vous avez commises, à l'étranger.
Mais c'est que cela se fasse en dehors de toute règle légale – et même en piétinant complètement vos droits. Le cas de Jean-Guillaume, par exemple. Deux ans après son voyage en Italie, il reçoit deux PV, pour avoir roulé dans le centre ville de Salerne. Il se retrouve à payer plus de 300 € d'amendes.

Une demande de paiement complètement illégale

D'abord, il est prévenu qu'il a commis une infraction par un courrier rédigé en italien. En plus, sur ce courrier, il ne voit aucun moyen, pour payer l'amende. Seconde anomalie : il avait une voiture de location.
C'est donc le loueur qui a reçu l'amende. Et il lui prélève  45 € par amende pour les "frais de dossier". Le piège ! Parce que vous pouvez croire que c'est une somme qui sert au paiement de l'amende ; alors que c'est juste le loueur, qui prélève cette somme – soi-disant pour compenser les frais que votre PV lui a occasionné.

Et parfois, le loueur utilise l'empreinte de votre carte bleue, pour effectuer le paiement d'office. C'est absolument interdit par la loi.
Enfin, troisième anomalie : vous ne recevez le ou les PV que beaucoup plus tard. Avec, bien sûr, des majorations énormes.

Au bout d'un an, normalement, il y a prescription : c'est-à-dire que l'amende ne peut plus être exigée. Cette prescription, au bout d'un an est valable, en France, pour tous les PV français. Mais aussi pour les PV à l'étranger ; et reçus en France.

En Bref...

Peut-être la fin des "coupés-cabriolets"
Ces modèles découvrables, avec un toit en "dur". Peugeot a créé la mode, avec la 206 CC. Mais, aujourd'hui, leurs ventes s'écroulent.
Tous les "coupés-cabriolets" de milieu de gamme vont être arrêtés d'ici la fin de l'année, dont la Peugeot 308 CC et la Renault Mégane CC.

Renault va signer un contrat pour construire en Chine
Contrat signé, si tout va bien, à la fin du mois de juillet. Ce sera l'installation industrielle de Renault en Chine. Aujourd'hui, Renault se contente d'importer des voitures à un rythme dérisoire : moins de 30.000 voitures, l'an dernier.
A partir de 2016 – si les autorités chinoises donnent leur accord –, une usine Renault produira, en Chine.