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Un 25 décembre en Suède, raconté avec humour par Fabien sur Twitter

Fabien a gagné ce week-end des followers en décrivant sa belle-famille suédoise et les rites qui accompagnent là-bas le réveillon de Noël. 

Article rédigé par franceinfo - Franck Cognard
Radio France
Publié
Temps de lecture : 3 min
La ville enneigée de Trosa (Suède). (REDA&CO / UNIVERSAL IMAGES GROUP EDITORIAL via GETTYIMAGES)

Fabien a fait rigoler, franchement rigoler, plus de 20 000 personnes ce week-end en racontant en une série de 26 tweets son premier Noël, il y a 15 ans, dans sa belle-famille suédoise. 15 ans, c'est sans doute pour lui le temps de la résilience.
Dans les journaux français, la Suède, c'est le pays des lacs, des forêts, de Zlatan Ibrahimovic, d'Ingmar Bergman, d'un système social supérieur et de l'égalité homme-femme. Mais il n'est pas du tout question de ça dans le récit de Fabien.

Il l'écrit lui-même, il fallait qu'il crève l'abcès sur un pays où un habitant sur deux est un ours polaire, où les mecs font tous deux mètres et sont gaulés comme des dieux du stade, alors que lui, Fabien, a une tête de vendeur de roses pakistanais et un corps de mante religieuse enroulé dans 57 couches de fringues parce qu'il fait - 24°C. Autre élément contextuel : la qualité que se reconnaît Fabien, c'est la vanne, mais il est en Suède et il a le niveau d'anglais de François Hollande sous acide. À ce stade-là du récit, on compatit et on se dit que esprit de Noël ou pas, il va prendre cher.

Les repas de Noël sont choses sérieuses en Suède, au moins autant que les rond-points en France. Il n'y en a pas le même nombre, quand même, question rond-points, la France est hors catégorie. Mais en Suède, le 25 décembre, c'est cinq repas, et l'orgie subie et racontée par Fabien n'est que le Fika, un goûter classique mais, précise t-il, pour Gérard Depardieu. Et si Fabien mange ce jour-là beaucoup de patates, c'est pour éponger les quantités astronomiques d'alcool. Par exemple, le grand-père sort des verres qu'on dirait des vases, remplis de whisky que l'aïeul boit cul sec en toisant le petit Français, pour voir s'il est capable de faire de même. "Je suis à quatre grammes de sang par litre d'alcool, raconte Fabien, genre si je me coupe, je m'auto-désinfecte."

Rien qu'à lire les twitts de Fabien sur la consommation d'eau-de-vie, on se met automatiquement en PLS (Position latérale de sécurité). Lui comprend de tout ça que, parce qu'il a volé le coeur de la petite-fille, le grand-père veut lui voler sa dignité. Kort, comme on dit en suédois, il faut relire ce lundi ce récit twitterien de Fabien V qui lui a fait gagner quelques milliers d'abonnés. Et tant qu'à faire, relire aussi d'autres publications, celle par exemple sur Manuel Valls ou celle-ci, que j'aime beaucoup : 

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