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Affaire Cahuzac : les auditions ont commencé

L'enquête parlementaire sur l'affaire Cahuzac a débuté mardi matin à l'Assemblée nationale. La Commission cherche à savoir s'il y a eu dysfonctionnement des services de l'état entre le 4 décembre et le 2 avril, entre les révélations de Mediapart et la démission de Jérôme Cahuzac.
Article rédigé par Olivier Bost
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 3min
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Le président de la commission parlementaire sur l'affaire Cahuzac, le centriste Charles de
Courson, se pose des questions sur ce que savait le ministre de l'Economie : "L'une des questions que nous devons trancher c'est l'attitude de
ministre de l'Economie, notamment lorsque le médiateur général des finances
publiques a saisi les autorités helvétiques. Il faut nous expliquer pourquoi
est-ce que l'on n'a pas saisi aussi sur les compagnies financières et sur
Singapour.
"

Jérome Cahuzac sera entendu dans trois à quatre semaines par la commission qui a débuté ses auditions mardi, et
certains craignent déjà qu'il fasse de l'événement une montée des marches,
comme à Cannes.

Cela a déjà commencé, mardi matin sur RTL où Jérôme Cahuzac a expliqué pourquoi il n'est pas candidat à la législative partielle à Villeneuve sur Lot : "J'estimais devoir des explications à ceux qui m'avaient fait confiance
pendant si longtemps. J'avais aussi un bilan à défendre, j'avais aussi envie de
dire, à l'occasion de cette campagne, ce qu'était, selon moi, l'état du pays
avec une liberté, puisque comme vous le savez la liberté rend libre.
"

Les divergences à l'UMP

L'UMP a du mal à s'entendre sur la stratégie à adopter pour
les suites du mariage pour tous. Il y a ceux qui se font une raison et qui
disent qu'il faut passer à autre chose et les ultras qui voudraient revenir sur
la loi, l'abroger et continuer de manifester.

Jean-François Copé appelle tous les sympathisants à venir
manifester dimanche.
Mais le président de l'UMP ne promet pas d'abroger la loi, il
parle simplement de modifier le texte ou plutôt de sécuriser le droit de
l'enfant en interdisant la PMA et les mères porteuses : "Sur ces
sujets, il y aura très certainement des choses très importantes à faire. Donc,
il ne s'agit pas de dire, on doit tout casser, on verra. Il est nécessaire qu'il
y ait un débat sur ce sujet.
"

Des conséquences sur les municipales

L'un des vice-présidents de l'UMP, le très droitier,
Guillaume Peltier appelle carrément les militants à boycotter la candidature de Nathalie Kosciusko-Morizet. Il ne veut pas qu'elle soit
désignée par la primaire à Paris parce qu'elle s'est abstenue sur le mariage pour tous.

Mardi matin sur iTélé, NKM lui répond : "Il y a quelques groupes
extrémistes qui se servent de la manif pour tous comme paravent, qui sont
soutenus en cela par le Front national, par ceux qui en sont issus. Ils s'en
servent pour saboter la primaire.
"

Certains racontent que ces deux-là règlent des comptes. A
l'époque de la création de la Droite Forte, NKM avait estimé que c'était un
mouvement "anticonstitutionnel ".

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