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Après le choc des résultats, le choc politique

Les lendemains de défaites, quand elles sont aussi sévères, libèrent la parole. Jean-Christophe Cambadélis, Premier secrétaire du Parti socialiste avait un vocabulaire un peu cru ce matin et parlait de "branlée".
Article rédigé par Olivier Bost
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Olivier Bost © Radio France)

 Alors, face à cette "branlée ", c’est le branle-bas de combat à l’Elysée. François Hollande tient une réunion de crise en ce moment avec Manuel Valls et quelques ministres, pour trouver les réponses à ce que le Premier ministre a qualifié de séisme. Cela peut-il aller jusqu’à des élections anticipées, à une dissolution comme le réclame le FN ? Pour Manuel Valls, c’est exclu. Mais le Front national n’en démord pas. Son vice-président Florian Philippot demande une dissolution, et même sans proportionnelle, il pense pouvoir emporter beaucoup de sièges de députés à l'Assembée nationale.

 

À l’UMP aussi c’est le doute. Avec un bureau politique, qui s’annonce très compliqué demain pour Jean-François Copé. Le président de l’UMP devra répondre du  mauvais score des européennes, qui a placé l'UMP loin derrière le FN, et des affaires de factures faramineuses. Ce matin, il a assuré qu’il ne savait rien, rien de rien, de ce qui se passait.

 

Seul François Bayrou est plutôt satisfait du score des centristes et espère que l'UDI-Modem recompose le paysage politique français en décomposition. 

 

 

 

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