L'affaire Dieudonné alimente les matinales
La ministre du Logement Cécile Duflot sur iTélé : "Ce n'est pas une démarche artistique mais politique. Sur
internet il mène des meetings à ciel ouvert et c'est donc un adversaire qu'il
faut combattre résolument. Aujourd'hui, il est en état de récidive sur de l'incitation
à la haine raciale, sur des propos clairement et gravement antisémite. Donc, il
ne faut avoir aucune tolérance. "
Même appréciation de la part de Nathalie Kosciusko-Morizet,
ancienne ministre et candidate UMP à Paris, invitée de France Info ce matin.
"Dieudonné n'est pas un humoriste, c'est un militant
raciste et antisémite. Il a été condamné à plusieurs reprises et je suis sûre
qu'il le sera encore. "
Une erreur ?
Le point de vue de deux femmes politiques également calées en
matière de justice.
Eva Joly, eurodéputée écolo et ancienne magistrate, sur RTL : "La stratégie choisie par monsieur Valls n'est pas la bonne. Elle me
semble dangereuse parce qu'on expose la République. Qu'adviendra-t-il si les
arrêtés préfectoraux étaient annulés ? "
Rachida Dati, eurodéputée UMP et ancienne garde des sceaux,
sur BFMTV : "J'espère que Manuel Valls sait très bien ce qu'il fait
parce que le pire serait que Monsieur Dieudonné fasse des recours, qu'il gagne
et que l'Etat soit obligé de l'indemniser avec nos impôts. "
Circulation automobile
Dans la campagne des municipales à Paris, Anne Hidalgo, la
candidate socialiste, aborde le problème sur LCI et mise tout sur l'électrique.
"Il y a des gens qui hurlent sur la circulation mais
il y a beaucoup de parisiens qui nous demandent d'aller plus loin, notamment
dans le fait qu'il faut plus de transport en commun, qu'il faut faire le pari
de la voiture électrique. Je veux aussi mettre en place des scooters électriques
en libre service. "
Nathalie Kosciusko-Morizet,a une autre idée pour
décongestionner Paris : trouver des places de parking.
"Aujourd'hui, il y a une voiture sur cinq qui roule à
Paris et qui cherche une place de stationnement. Et en même temps vous avez
plein de places libres dans les parkings privés, dans ceux de bailleurs sociaux
qui ne sont pas sécurisés et dans lesquels plus personnes ne veut aller. Ces
places là je veux les mutualiser. Il y a 120.000 places de parking existantes
libres que l'on peut mutualiser. Je me donne comme objectif que l'on mette deux
fois moins de temps à chercher une place. "
Lancez la conversation
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour commenter.