Les difficultés du gouvernement donnent des ailes à l'opposition
L'opposition profite donc du trou d'air à gauche pour dire
tout le mal qu'elle pense de l'action de François Hollande sur le RSA Jeunes lancé
aujourd'hui. Le maire de Nice Christian Estrosi, sur iTélé, milite pour une
autre formule.
"Ce sont les clauses insertion. C'est de mettre plus
de part de nos budgets dans l'investissement pour réaliser les chantiers dont
on a besoin dans nos communes et en même temps imposer aux entreprises qui sont
attributaires de nos marchés publics d'avoir des clauses d'insertion où on
recrute des jeunes, on leur fait de la formation, on leur assure des CDI. Je
préfère cette formule qui est créatrice d'emploi pour les jeunes, là où le RSA
conduire vers une impasse. "
Les rythmes scolaires
Parents débordés, enfants fatigués, initiative non financé
déplore le patron de l'UMP Jean-François Copé au micro de RTL.
"Je ne vois pas comment appliquer cette réforme
aujourd'hui. De nombreux maires sont dans ce cas et je pense qu'il est
impossible d'appliquer cette réforme et le je dis. On n'augmentera pas les impôts
locaux alors que les Français sont écrasés d'impôts nationaux. Cela n'est pas
responsable. "
Dernière salve sur le chômage
On la doit à la centriste Rama Yade sur le bug informatique
chez SFR qui a contribué à gonfler le recul des personnes inscrites en août.
"Ce que je crains, c'est que les citoyens se mettent à
soupçonner les chiffres du chômage en pensant qu'il y a une manipulation derrière
telle, soi-disant, amélioration de l'emploi. "
C'est qui le patron ? Où est le chef ?
La presse s'interroge sur l'autorité de François Hollande. Les
unes, en effet, se multiplient sur le tintamarre au plus haut niveau de l'Etat.
François Hollande ne commente pas, ne tranche pas. Du moins, pour l'instant.
Cela dit, au sujet de la polémique Valls-Duflot, l'Elysée
laisse entendre que la ligne du ministre de l'Intérieur est celle de l'ensemble
de l'exécutif. Mais ces évènements sèment le trouble sur les capacités
décisionnelles du président. La ministre Aurélie Filippetti prend sa défense
sur Europe 1.
"Je ne pense pas qu'un président de la République soit
un patron. Un président de la République c'est le chef de l'Etat, il a l'autorité
politique, démocratique, pour définir les lignes pour la nation pour les cinq
années qui viennent. Ce ne sont pas des agitations politiciennes qui remettent
en cause son autorité. "
Son collègue du Budget, Bernard Cazeneuve, explique, de son
côté sur RMC, que "le sens de l'Etat c'est l'aptitude de chaque ministre à
s'effacer devant la fonction qu'il exerce ."
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