Prise d'otages : la méthode algérienne "adaptée"?
Il y aurait au moins 48 morts parmi les otages, sur
ce site gazier algérien. Des rumeurs évoquent la présence d'un Français parmi
les djihadistes; le ministre de l'intérieur Manuel Valls ne confirme pas. Mais sur
Europe 1 il a donné des informations sur les preneurs d'otages : "Il y avait de nombreuses nationalités. C'est un groupe qui était surarmé. Ils ont exécuté dés le début plusieurs otages...."
Il y a beaucoup de questions sur la méthode employée
par l'Algerie pour venir à bout de cette prise d'otages, une intervention "adaptée "
a dit François Hollande. L'ancien ministre des affaires étrangères, Alain
Juppé n'est pas tout à fait d'accord, il était lui aussi sur Europe ce matin : "
"Je comprends la réaction de l'Algérie. Cela dit je ne suis pas sûr qu'il était absolument utile de qualifier la réaction algérienne d'adaptée."
Alger n'avait pas vraiment le choix estime la présidente
de la commission des affaires étrangères
de l'Assemblée, la socialiste Elisabeth
Guigou l'a dit tout à l'heure sur France Info : "Il n'y a pas de façon idéale de sortir de ce type de choses..."
Il y a aussi des polémiques sur l'intervention française
au Mali qui a provoqué cette prise d'otages.
La vice présidente déléguée de l'UMP Valérie Pécresse, sur Radio Classique, est un peu
nostalgique :
"Si ça avait été Nicolas Sarkozy nous serions paris à la bataille avec beaucoup plus de soutiens..."
Et dans un tout autre registre, pour finir, un
règlement de compte entre syndicalistes. Jean Claude Mailly critique le choix de François
Chérèque. L'ancien secrétaire général de la CFDT a accepté de
devenir le "Monsieur pauvreté " et ça ne plait pas beaucoup au secrétairr
général de Force ouvrière.
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