Rythmes scolaires : l'opposition attaque, le gouvernement se concerte

Un
rendez-vous alors que la droite fait de cette réforme son cheval de bataille. "J'accuse"
a dit ce matin sur France Info l'ancien Premier ministre Jean-Pierre Raffarin.

Jean-Pierre
Raffarin très offensif. Comme Jean-François Copé, le président de l'UMP hier à
l'Assemblée. Et le  député filloniste
Eric Ciotti ce matin sur LCI : "C'est un fiasco total, couteux, un gadget
idéologique".

Et que
répond le gouvernement ?

L'exécutif
est visiblement dans l'embarras alors que la question des rythmes scolaires
touche les familles et donc les électeurs avant les municipales. Mais pas
question pour autant de revenir sur la réforme. On peut simplement discuter de
ses modalités d'application prévient le ministre aux relations avec le
Parlement Alain Vidalies sur iTélé : "Nous voulons avancer sur cette
réforme".

Suites de la
polémique sur les Roms

Et le
recadrage attendu de François Hollande après la violente passe d'armes
Valls-Duflot. Le chef de l'Etat qui a gardé le silence jusque-là, alimentant
les critiques sur son manque supposé d'autorité. Une charge au vitriol ce matin
du chef de file des députés UMP Christian Jacob sur BFM-RMC : "La cacophonie à répétition entre les différents
ministres est invraisemblable. On apprend qu'en Conseil des ministres, le président de la République va faire un recadrage.  De l'humiliation on passe au ridicule".

Des ministres, "enfants gâtés" (Cambadélis)

Et c'est
vrai que la majorité prête le flanc aux critiques reconnaît le député
socialiste Jean-Christophe Cambadélis qui compare les ministres à des "enfants gâtés".

L'élu de
Paris Jean-Christophe Cambadelis qui appelle donc sur RTL à une prise de conscience
alors que la majorité redoute que le fossé se creuse entre le peuple et les
élites qui le gouvernent. Et que le grand bénéficiaire en soit le Front national.