Cet article date de plus d'onze ans.

Tractations autour de la date d'une nouvelle élection à l'UMP

Les négociations à l'UMP figurent toujours au premier plan de l'actualité politique. François Fillon et Jean-François Copé doivent à nouveau se rencontrer. Les négociations bloquent encore sur la date d'éventuelles nouvelles élections : avant l'été pour Fillon, après les municipales pour Copé. A gauche, c'est l'affaire des lettres de François Hollande et Manuel Valls au TGI de Paris qui agite.
Article rédigé par Olivier Bost
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Franceinfo (Franceinfo)

C'est la cinquième rencontre entre les deux hommes.

*** Elle devait avoir lieu hier et a été repoussée. Les négociations pour sortir de l'impasse avancent à tous petits pas. François Fillon a fait le point ce matin sur Europe 1 sur sa dernière proposition : "J'ai proposé, on est plutôt d'accord sur cette question qu'il y ait une sorte de direction partagée. Et donc je ne demande pas le départ aujourd'hui de Jean-François Copé, je demande qu'il y ait des élections dans les meilleurs délais. Avant l'été* ".

Sur Europe 1 toujours, Patrick Buisson est revenu sur la fracture à l'UMP. Le stratège des campagnes de Nicolas Sarkozy, artisan de ce qu'on appelle la "droitisation" du parti, estime que le fossé n'est pas là où on le croit : "La vraie fracture elle est entre la base et sa représentation parlementaire. Regardez le vote des motions. La motion humaniste et libérale, parrainée par 140 parlementaires a reccueilli 17% des suffrages. La motion de la "Droite forte" emmenée par deux jeunes sans mandat a recueilli 28% des suffrages. Le curseur s'est déplacé vers le P de populaire." Patrick Buisson qui a aussi annoncé qu'il allait porter plainte contre Christine Taubira en marge de l'affaire des sondages de l'Elysée.

Des lettres qui font couler beaucoup d'encre

Ces lettres sont signées François Hollande et Manuel Valls. L'une sur papier libre, l'autre sur papier à en-tête du ministère de l'Intérieur. Les auteurs soutiennent l'accusation dans le procès en diffamation intenté par Valérie Trierweiler contre deux journalistes, auteurs du livre "La Frondeuse ", qui lui est consacré. Elles contestent certaines informations du livre qui concernent directement François Hollande et Manuel Valls. S'est est suivi une polémique sur le respect de la séparation des pouvoirs et les pressions sur la Justice. Pour Bruno le roux, patron des députés PS, il n'y aucune confusion des pouvoirs : "C'était le citoyen François Hollande sur une lettre privée. Ce livre qui essaie de montrer qu'il est un récit est en fin de compte un roman ".

Opinion que ne partage pas son confrère de l'UMP Bernard Accoyer : "C'est le contraire de ce qu'il a toujours dit. Il y a un reniement supplémentaire, avec des interventions. Comme distance vis à vis de l'institution judiciaire, on fait mieux ".

 

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.