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Budget 2018 de la sécurité sociale : "Il y a de considérables reculs", déplore Olivier Faure, député Nouvelle gauche

Olivier Faure, député socialiste de Seine-et-Marne et président du groupe Nouvelle gauche à l'Assemblée nationale, était l'invité de L'interview J-1, lundi, à la veille du vote du budget 2018 de la sécurité sociale. 

Article rédigé par Lucie Barbarin
Radio France
Publié
Temps de lecture : 2min
Olivier Faure, député de Seine-et-Marne et président du groupe Nouvelle gauche à l'Assemblée nationale, était l'invité de L'interview J-1, lundi 30 octobre sur franceinfo. (FRANCEINFO / RADIOFRANCE)

Olivier Faure, député socialiste de Seine-et-Marne et président du groupe Nouvelle gauche à l'Assemblée nationale, était l'invité de L'interview J-1, lundi 30 octobre sur franceinfo, alors que les députés doivent voter mardi le budget 2018 de la sécurité sociale. Le chef de file des socialistes au palais Bourbon a affirmé qu'il voterait contre le texte parce qu'il contient selon lui "des régressions considérables qui marquent une deuxième lame après la loi de finances"

Des avancées dans la main gauche, des reculs dans la main droite

Selon Olivier Faure, le budget 2018 de la sécurité sociale n'apporte pas d'avancées et il est déséquilibré. "Comme souvent avec Emmanuel Macron, pendant que de la main gauche il nous montre quelques avancées, [l'augmentation de] l'allocation adulte handicapée (AAH) par exemple, il y a de considérables reculs, qui de la main droite sont ceux que personne ne voit parce qu'on regarde la main gauche." Il a listé ce qu'il considère comme des "reculs" dans ce projet de budget : l'augmentation du forfait hospitalier, la diminution de l'allocation jeunes enfants, le gel des retraites, l'augmentation de la CSG non compensées pour les retraités et temporairement compensée pour les retraités... 

Les députés de La République en marche martèlent pourtant que le gouvernement met en place des contreparties, comme la suppression des cotisations salariales, la baisse de la CSG ou la suppression de la taxe d'habitation, par exemple. "Tout ça sera mangé par ce qu'on appelle la fiscalité écologique puisque le fioul et le diesel vont connaître des ascensions beaucoup plus fortes que ce qui était initialement prévu", a répondu Olivier Faure, député de Seine-et-Marne. "Contrairement à ce que nous proposions dans notre contre-budget, ce ne sera pas compensé par un chèque énergie en direction des ménages mopestes, qui eux n'ont pas forcément d'autres choix que de se chauffer au fioul et rouler au diesel." 

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