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Police de sécurité du quotidien : "Trouvons une nouvelle méthodologie", demande Bruno Beschizza, maire d'Aulnay-sous-Bois

Bruno Beschizza, maire d'Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), était l'invité de Yaël Goosz, mardi sur franceinfo, alors qu'Emmanuel Macron doit présenter les modalités d'expérimentation de la police de sécurité du quotidien, mercredi. 

Article rédigé par Yaël Goosz
Radio France
Publié
Temps de lecture : 1min
Le maire d'Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denisà, Bruno Beschizza, était l'invité de Yaël Goosz pour L'Interview J-1, mardi sur franceinfo. (FRANCEINFO)

Bruno Beschizza, maire d'Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis) et secrétaire national du parti Les Républicains en charge de la sécurité, était l'invité de Yaël Goosz, mardi 17 septembre sur franceinfo, alors qu'Emmanuel Macron doit préciser mercredi les modalités de mise en pratique de la police de sécurité du quotidien, à l'occasion d'une rencontre avec les cadres et les représentants de la police et de la gendarmerie. Cette police de sécurité du quotidien doit être expérimentée dès janvier 2018 dans une quinzaine de villes en France. La ville d'Aulnay-sous-Bois s'est portée candidate. 

Que chacun arrête de travailler dans son coin

Le maire d'Aulnay-sous-Bois demande à ce que la police de sécurité du quotidien ne soit pas calquée sur le modèle de la police de proximité du quotidien, créée par le gouvernement Jospin en 1998. "Ca ne peut pas être ce qui n'a pas marché non plus dans les années 2000 avec la police de proximité", assure Bruno Beschizza, qui ne veut cependant pas faire l'autruche quand à la réalité. 

"Il y a des moyens", affirme le secrétaire national du parti Les Républicains en charge de la sécurité. "Faisons les travailler ensemble, trouvons une nouvelle méthodologie." Et pour que le système soit réellement efficace, Bruno Beschizza estime qu'il faut mieux coordonner les forces. "Pour moi, la proximité, cette police du quotidien, c'est que chacun arrête de travailler dans son coin." Il explique qu'actuellement la police nationale, la police municipale, les médiateurs et les sociétés de sécurité privée travaillent de manière trop dispersée. 

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