Antoine Fievet (Bel) : "Nous sommes engagés pour une alimentation plus saine et responsable"
Antoine Fievet, PDG de Bel, propriétaire des marques Babybel ou encore Kiri, était l'invité de "L'interview éco", mardi soir, pour évoquer les engagements de son groupe auprès des éleveurs et producteurs de lait.
La loi alimentation arrive au Sénat, mercredi 27 juin. À cette occasion, Antoine Fievet, était l'invité de Jean Leymarie, mardi soir, sur franceinfo. Le PDG du groupe Bel, propriétaire des marques Babybel, Kiri, Vache qui rit, ou encore Boursin, a expliqué être "engagés pour une alimentation plus saine et responsable". C'est pour cette raison qu'il s'est engagé auprès de ses éleveurs et producteurs de lait à leur garantir un prix minimum pour le lait tout au long de l'année. Il existe "aussi une prime de 21 euros les 1 000 litres sur un programme qui consiste à mettre les vaches au pâturage".
franceinfo : Vous avez promis de mieux traiter les producteurs de lait, l’avez-vous fait ?
Antoine Fievet : La loi permet de mettre des sujets très important au cœur du débat public. C’est vrai que le groupe Bel n’a pas attendu la loi pour réfléchir à ces questions. Nous sommes engagés pour une alimentation plus saine et responsable. Dans la notion de responsabilité qui est celle de l’entreprise, on essaye d’agir sur l’ensemble de l’écosystème et dans cet écosystème il y a évidemment nos producteurs de lait. Nous avons construit avec les producteurs de lait un programme qui consiste à trouver un accord sur le prix en partant de leur cout de revient.
Combien payez-vous le lait ?
On le paye 350 euros les 1 000 litres. C’est un engagement annuel que l’on reconduira cette année ou l’année prochaine. On va commencer à discuter dans quelques semaines maintenant. On a aussi une prime de 21 euros les 1 000 litres sur un programme qui consiste à mettre les vaches au pâturage. On agit aussi sur la nourriture des vaches et on prône une nourriture sans OGM.
Pourquoi avez-vous pris cet engagement ?
Bel est un entreprise familiale. Elle a traversé cinq générations et depuis ce temps-là on travaille avec ces familles de producteurs. La filière doit se réformer. Nous sommes des acteurs de cet écosystème et notre responsabilité et de trouver des solutions pour que chacun puisse vivre de son métier, des solutions aussi pour que de la fourche à la fourchette, la filière puisse se construire.
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