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Marie Ekeland, créatrice du fonds d’investissement "2050", défend la technologie au service d'une "transformation durable" de la société

Cette figure du secteur digital défend des investissements de long-terme. Elle participe au salon VivaTech, en ce moment, à Paris. 

Article rédigé par franceinfo
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Marie Ekeland, fondatrice du fonds d’investissement 2050 et figure du secteur. (FRANCEINFO / RADIO FRANCE)

Comment mettre le bien commun au cœur de l’écosystème numérique ? Invitée éco de franceinfo, Marie Ekeland, fondatrice du fonds d’investissement "2050" et figure du secteur, estime que nous vivons "une autre transformation de l’économie" : "On a vécu la transformation numérique, aujourd’hui c’est une transformation durable (…) Les consommateurs changent leur habitudes et cherchent des produits qui ne font pas de mal à la planète, ni à la société.

Les entreprises technologiques peuvent-elles répondre à ces défis ? Oui, selon la dirigeante, qui participe en ce moment au salon VivaTech, en partenariat avec franceinfo : "On a besoin par exemple de savoir comment on va tous se nourrir, et de manière saine, d’ici 2050. Comment le faire sans réfléchir à la transition agroalimentaire des sols à l’assiette ? (...) Tout ceux qui ne sont pas en train de régler des problèmes auxquelles la société fait face, les problèmes climatiques, sociaux, de l'agriculture, etc., vont être beaucoup plus en difficulté que les autres."   

On utilise la technologie comme l’un éléments de la solution à apporter  

Marie Ekeland, fondatrice de 2050

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Mais les investisseurs sont-ils prêts à soutenir des projets de long-terme ? "Les produits financiers actuels ont tendance à être trop court-terme", répond Marie Ekeland : "C’est pour ça qu’on a fait '2050'. Si on veut réussir à penser la transition dans le long-terme, on a besoin d’autres produits financiers". Le fonds a obtenu son agrément en 2021 : "Aujourd’hui, on a à peu près une centaine de millions sous gestion", explique sa fondatrice.

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