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Nicolas Brusson, cofondateur de BlaBlaCar, attend plus de quatre millions de voyageurs cet été

La plateforme de covoiturage et de cars longue distance constate une envolée des réservations, majoritairement pour les trajets en voiture. 

Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
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Nicolas Brusson, cofondateur de Blablacar, était l'invité de franceinfo jeudi 1er juillet. (CAPTURE D'ECRAN DAILYMOTION)

Les voyageurs sont-ils de retour ? Invité éco de franceinfo, Nicolas Brusson, cofondateur et directeur général de BlaBlaCar, s’attend à « un été plutôt bon » pour la plateforme de covoiturage et de voyages en cars longue distance.  

« On s’attend à quatre millions de voyageurs sur l’été », explique le dirigeant qui observe une envolée des réservations : « Si on regarde juste la semaine dernière, on a fait plus 50% ». Les trajets en voiture ont plus de succès que les trajets en car. Pour le premier week-end de juillet, « ça devrait être les trois quarts en covoiturage ». La plateforme essaie aussi de convaincre les conducteurs : « On va jusqu’à payer l’essence pour les premiers conducteurs qui vont se mettre au covoiturage pour l’été ».    

Le covoiturage pour « limiter le nombre de contacts »  

Comment voyager sans prendre de risque, alors que la pandémie n’est pas terminée ? BlaBlaCar ne demande pas aux passagers ou aux conducteurs de présenter un pass sanitaire : « Ce serait ingérable dans du covoiturage (…) Par contre, on demande évidemment le port du masque, les gestes barrières et on encourage les conducteurs à nettoyer à chaque fois leur véhicule », explique Nicolas Brusson.

Au mois de mars, l’institut Pasteur alertait sur les risques d’infection accrus pendant ces trajets partagés. Le directeur général de BlaBlaCar répond que le covoiturage de longue distance est plus sûr que le covoiturage entre le travail et le domicile, car les précautions prises, selon lui, y sont plus importantes. Nicolas Brusson affirme aussi que si de nombreux passagers préfèrent le covoiturage au car, c’est précisément pour limiter les contacts : « Ça reste un argument assez fort au niveau des passagers de limiter le nombre de contacts ».  

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