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Notre-Dame : François Asselin, président de la CPME, propose que le futur chantier soit "ouvert au public"

Le président de la CPME, lui-même spécialisé dans la restauration de bâtiments historiques, plaide pour un chantier soigné, réfléchi, long s’il le faut, en forme de "vitrine".

Article rédigé par franceinfo, Jean Leymarie
Radio France
Publié
Temps de lecture : 1min
François Asselin invité de franceinfo mardi 16 avril.  (FRANCEINFO / RADIOFRANCE)

Les pompiers sont encore sur place, mais déjà les spécialistes des bâtiments historiques commencent à réfléchir : comment reconstruire Notre-Dame ?  

Pour François Asselin, président de la CPME, cette catastrophe peut devenir une chance : "Nous avons des artisans, des entrepreneurs, qui ont gardé, avec leurs compagnons, ces savoir-faire. Ce qui serait formidable, c’est d’être dignes de ce que nous ont légué les générations passées. Il va falloir reconstruire cette belle charpente, reprendre la taille de pierre, la couverture en plomb… Nous avons un édifice qui voit passer pas loin de dix millions de personnes chaque année, à l’intérieur et à l’extérieur. Imaginons un chantier ouvert au public !".

Faisons du chantier une vitrine des métiers d'art !

François Asselin, président de la CPME

sur franceinfo

François Asselin, qui dirige lui-même une entreprise familiale spécialisée dans la restauration de bâtiments historiques, en est convaincu : "Cela peut mettre des vocations sur les rails".  

Un chantier de quinze ans ?  

Le chantier sera immense. Les entreprises françaises sont-elles prêtes à le réaliser ? "Nous en sommes tout à fait capables", assure François Asselin, "à condition de ne pas confondre vitesse et précipitation". Il plaide pour un chantier long : "Si nous voulons refaire la cathédrale telle qu’elle était à son origine, il faudra du temps, peut-être quinze ans… Mais vous savez, Notre-Dame s’est construite en plus de cent ans". Pour le président de la CPME, prendre le temps de bien faire les choses est indispensable : "Si tous les Français pouvaient s’approprier ces pierres vivantes, ce serait porteur de sens".        

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