Plan de résilience : Florence Berthelot réclame "des aides immédiates" pour les transporteurs routiers
Le gouvernement a présenté son plan de résilience, pour soutenir les entreprises face aux conséquences de la guerre en Ukraine. Les professionnels lui demandent des aides complémentaires, directes et rapides.
Des aides pour les agriculteurs, les pêcheurs, les gros consommateurs d’énergie et pour les transporteurs routiers. Le Premier ministre, Jean Castex a présenté le plan de résilience de l’Etat, face aux conséquences économiques de la guerre en Ukraine. Invitée éco de franceinfo, Florence Berthelot, la déléguée générale de la FNTR (Fédération nationale des transports routiers), attend des engagements précis : "Je ne pourrais pas dire qu’on soit complètement rassurés".
La dirigeante énumère la flambée des coûts auxquels sont confrontées les entreprises, à commencer par le coût du carburant. "Nous sommes au centre du plan de résilience, et c’est positif", estime-t-elle, avant de préciser : "Les entreprises ont besoin d’aides immédiates". Le gouvernement a confirmé que les professionnels bénéficieraient de la même ristourne (15 centimes par litre) que les particuliers. Le Premier ministre a surtout annoncé que des aides supplémentaires seraient mises en places après des discussions avec les représentants du secteur.
"Nous serons très fermes sur ces aides complémentaires. Les entreprises ont besoin d’aides immédiates pour passer le cap."
Florence Berthelot, déléguée générale de la FNTRsur franceinfo
Les blocages et les manifestations des derniers jours vont-ils continuer ? "C’est possible de la part d’entreprises qui ne voient pas de réponses immédiates", répond Florence Berthelot. La déléguée générale de la FNTR parle d’entreprises "angoissées, qui sont sur le point de mettre la clé sous la porte, des gens épuisés après deux ans de crise sanitaire".
La représentante du secteur insiste aussi sur la hausse des factures que les transporteurs routiers présenteront à leurs clients. Si les coûts continuent à augmenter au même rythme, "on est sur un trend de 12%", dit-elle. Florence Berthelot souhaite que les entreprises répercutent ces coûts à leurs clients : "Sinon, nous mettons la clé sous la porte".
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