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Privatisation du groupe ADP : Aucune décision prise avant l’hiver prochain, affirme l’État actionnaire

Martin Vial défend la privatisation du groupe aéroportuaire. Mais, le commissaire aux participations de l'Etat affirme qu'aucune décision ne sera prise avant la fin de la campagne de signatures lancée pour obtenir un référendum.

Article rédigé par franceinfo, Jean Leymarie
Radio France
Publié
Temps de lecture : 1min
Martin Vial, Le commissaire aux participations de l’Etat, le 4 juillet 2019. (RADIO FRANCE / FRANCEINFO)

Le groupe ADP sera-t-il privatisé un jour ? "Nous le verrons", répond Martin Vial, le représentant de l’État actionnaire, invité de "L’interview éco" sur franceinfo, jeudi 4 juillet. Des parlementaires ont lancé une initiative pour qu’un référendum soit organisé. Cette démarche a déjà recueilli environ 500 000 soutiens, soit 10% des soutiens nécessaires. La campagne de signatures est ouverte jusqu’en mars 2020.

Aucune décision ne sera prise pendant cette période de collecte des signatures. Ça nous met à la fin de l’hiver prochain.

Martin Vial

à franceinfo

Le commissaire aux participations de l’Etat défend toujours la privatisation du groupe aéroportuaire, pour alimenter un fonds de soutien à l’innovation, et pour soutenir le développement d’ADP : "L’entreprise a beaucoup de projets (…) De nouveaux actionnaires privés permettraient d’accompagner ce développement."

Pas de nouvelles discussions entre Renault et Fiat Chrysler  

L’Etat est également actionnaire de Renault, à hauteur de 15%. Les tensions avec Nissan vont-elles le pousser à diminuer cette part ? Non, selon Martin Vial : "La priorité, c’est l’alliance, c’est-à-dire faire face aux défis industriels que sont la voiture électrique, la voiture autonome, la voiture connectée."

"Par ailleurs, ajoute-t-il, la conjoncture du marché automobile se retourne négativement. Il faut que Renault et Nissan se serrent les coudes opérationnellement (...) Le reste, on verra plus tard."  

Un mariage entre Renault et Fiat Chrysler est-il encore possible ? "Cette opération ne peut avoir lieu si nos partenaires japonais ne sont pas d’accord", répond Martin Vial. "A ma connaissance", dit-il, aucune nouvelle discussion n’a eu lieu entre Renault et Fiat Chrysler, depuis la rupture des négociations à la fin du printemps.

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