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Réouverture des terrasses : "Il faut être présent pour soutenir les professionnels", plaide le PDG de France Boissons

Le président du leader français de la distribution de boissons lance un appel aux Français pour qu'ils se rendent en masse aux tables des cafés et restaurants lors de la deuxième phase du déconfinement.

Article rédigé par franceinfo
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Publié Mis à jour
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Loïc Latour, PDG de France Boissons, invité éco de franceinfo, vendredi 14 mai 2021. (FRANCEINFO)

À moins d'une semaine de la deuxième phase du déconfinement, "tout est prêt pour la réouverture des terrasses. Nous y travaillons depuis trois à quatre semaines", assure sur franceinfo, vendredi 14 mai, Loïc Latour, PDG de France Boissons. "On a pris le pari dès les premières annonces de se dire qu’elles seraient confirmées", ajoute le patron du leader de l'approvisionnement des bars et restaurants.

Un mouvement "Tous en terrasse"

Reste que la météo pourrait venir jouer les troubles fêtes, nuance Loïc Latour : "Notre activité est très météo sensible mais un sondage Ifop laisse apparaître que 52% des Français annoncent qu’ils seront là mercredi, quelques soient les aléas climatiques. On a lancé un mouvement sur les réseaux sociaux qui s’appelle 'tous en terrasse', parce qu’il faut être présent pour soutenir les professionnels".

Les semaines de fermeture n’ont pas empêché France Boissons de garder contact avec ses clients, afin de les aider à faire face une situation difficile. "Il fallait être avec eux pour gérer les marchandises et les paiements. Il a fallu créer des aménagements, être emphatique. Nous l’avons fait quand il fallait assurer la pérennité de l’affaire", assure le PDG de France Boissons.

Faire renaître les bistros de village

À la question de savoir si des établissements risquent de ne pas se relever, il affirme : "j’espère qu’ils seront tous là finalement. Quand on regarde le taux de défaillance il est faible, mais il faut reconnaître que les aides de l’État ont bien aidé. La réouverture va être une période d’observation. Mais on est optimiste".

Année après année, le nombre de bars et de cafés ne cesse de se réduire. Il y en avait 600 000 dans les années 60 et il n’en reste plus que 34 000 aujourd’hui. Alors ce mouvement est-il inexorable ? "Non", assure Loïc Latour : "Le phénomène marquant, c’est la disparition du bistro de village. C’est une cause qui nous est chère et nous avons mis sur pied depuis quelques années tout un programme pour accompagner les maires. S’ils nous écoutent et qu’ils veulent ouvrir un café de village qu’ils n’hésitent pas à nous contacter".

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