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BD : pas de femme sélectionnée à Angoulême, Pellerin "un peu perturbée"

Invitée de France Info, la ministre de la Culture Fleur Pellerin a jugé "anormal" le fait que sur les trente nominés de l'édition 2016 du Grand Prix d'Angoulême, il n'y ait aucune femme. Un constat qui a déjà entraîné le retrait du dessinateur Riad Sattouf.
Article rédigé par Jean-François Achilli
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Franceinfo (Franceinfo)

"En tant que femme ça me touche, en tant que ministre de la Culture, ça me touche aussi" a réagi Fleur Pellerin, interrogée sur le retrait du dessinateur Riad Sattouf d'un Grand Prix d'Angoulême de la BD qui ne compte aucune femme parmi les nominés de cette année. "La culture doit être exemplaire en matière de parité et de respect de la diversité, le compte n'y est pas tout à fait. C'est quand même un peu étonnant même si probablement  les femmes sont sous-représentées parmi les auteurs de bandes dessinées qu'on n'ait pas trouvé, sur 30 noms, un seul nom de de femme à honorer. Donc moi aussi je suis un peu perturbée".

Déchéance de nationalité :  un débat  "seulement politique"

"Ce débat n'est pas juridique. Aucun des textes, cités ces derniers jours, n'interdit de produire des apatrides : que ce soit la déclaration universelle des Droits de l'Homme de 1948, que ce soit les deux conventions de l'ONU qui définissent le statut des apatrides ou visent à réduire le nombre de cas d'apatridie " a déclaré Fleur Pellerin interrogée sur le débat sur la déchéance de nationalité. Selon elle ces textes "n'empêchent (pas) de produire des apatrides" et la convention de 1961 prévoit que les nations peuvent décider de rendre un citoyen apatride "lorsque des individus portent un préjudice grave aux intérêts essentiels de l'Etat. Prendre des armes contres ses concitoyens n'est-il pas porter un préjudice grave aux intérêts essentiels de l'Etat?"   

 

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