Bernard Cazeneuve : le droit d'asile, "consubstantiel" à la République
"Je ne sens pas le Premier ministre fragilisé. Je le sens dans une volonté de réformer le pays. Cela implique un cap et le Premier ministre l'a magnifiquement incarné hier soir" a déclaré Bernard Cazeneuve.
Le ministre de l'Intérieur a défendu sa réforme du droit d'asile après avoir rejeté les arguments de ceux refusent l'immigration au nom de la hausse du chômage : "L'idée c'est de faire en sorte que tous ceux qui relèvent du droit d'asile puissent être dignement accueillis ce qui n'est pas le cas aujourd'hui. Nous allons mettre des moyens. Nous continuons à créer des places dans des centres d'accueil. Nous voulons que les droits des demlandeurs d'asile soient davantage reconnus". Et il justifie cette politique* : "Le droit d'asile et la République sont consubstantiels l'un à l'autre. Dans ce pays depuis la Révolution, tous ceux qui sont persécutés ont vocation à être accueillis".
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"Quand on veut faire des réformes, il vaut mieux un bon compromis qu'un mauvais conflit"
Sur la réforme des régions, Bernard Cazeneuve assure que le débat n'est pas terminé : "Ce qui compte aujourd'hui, c'est que nous arrivions à un compromis sur ce texte. C'est ce à quoi je m'emploie. Quand on veut faire des réformes, il vaut mieux un bon compromis qu'un mauvais conflit".
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