Cambadélis sur les réfugiés :"La maîtrise, c'est la France mais pas l'Allemagne"
Jean-Christophe Cambadélis, invité de France Info ce jeudi a jugé "maîtrisée " la situation liée au réfugiés en France, contrairement à l'Allemagne. Interrogé sur la conduite à tenir aux élections régionales face au Front national, le patron du PS a déclaré ne pas savoir quel ministre avait lancé l'idée d'une alliance avec les Républicains dans les régions sensibles. Le premier secrétaire du PS lui déclare que "c'est irréaliste et que cela ne correspond pas à la situation" .
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La France fait-elle face à l'arrivée des réfugiés ? Oui, selon Jean-Christophe Cambadélis. Commentant les évacuations de deux campements à Paris jeudi, le patron du PS a déclaré :
"Il faut être capable d'accueillir et de faire en sorte que les migrants soient dans des lieux acceptables par eux et par nous."
Jean-Christophe Cambadélis assure que François Hollande a anticipé le sujet en tentant de trouver une solution au niveau européen. Il a fait en sorte que la France soit sur une position d'équilibre, de solidarité avec les réfugiés et en meme temps de maîtrise." Ce ne serait pas le cas en Allemagne selon le premier secrétaire du PS :
"J'observe que tout le monde applaudit Mme Merkel debout mais que c'est elle qui ferme les frontières, c'est elle qui se trouve dans la situation impossible par rapport aux réfugiés. La solidarité et la maîtrise, c'est la France et pas l'Allemagne."
Sur l'avis politique de Dominique Strauss-Kahn relayé récemment par France Info et ses mots rapportés sur "le PS, un astre mort", Jean-Christophe Cambadélis n'est pas tendre.
"Il y a bien longtemps qu'il n'a pas fréquenté le PS (...) C'est le commentaire d'un commentateur (...) avisé certainement sur les questions économiques. Sur les questions politiques, je serai plus circonspect."
Comment barrer la route aux Front national ? Faut-il se rapprocher des Républicains comme le préconise un membre du gouvernement ? "Ni fusion, ni division, ni désistement, mais union" prône le patron du PS : "La bataille c'est celle de l'unité. la gauche est fragmentée, ça ne peut plus durer" .
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