Guedj : la confiance à Valls "naturellement pas acquise"
Le livre de Valérie Trierweiler et la démission de Thomas Thévenoud pour des raisons fiscales au coeur d'une "journée folle " : "On n'a pas un enthousiasme débordant. La conjonction de ces informations, elles-mêmes venant prolonger une rentrée politique et surtout une rentrée économique problématique, inquiétante, anxiogène pour nos concitoyens. J'aurais signé pour autre chose".
"S'il n'y a pas ce changement de pied maintenant..."
"Ce qui donne du retentissement (au livre de Valérie Trierweiler), c'est qu'il y a une forme de retentissement avec la lecture qui peut être faite des choix en matière de politique économique. Le moment où l'intime se mêle à la grande politique, c'est dévastateur" assure Jérôme Guedj. Et le porte-parole des frondeurs de Vive la Gauche de plaider à nouveau pour un changement de cap et notamment à l'occasion du débat sur le budget : "S'il n'y a pas ce changement de pied maintenant, l'accélération sera aussi dans les déconvenues électorales." Mais pour lui comme pour Martine Aubry, "il est encore temps de réussir ce quinquennat, de rebondir."
"C'est un crève-cœur de dire ça"
En clair les députés frondeurs sont loin d'avoir décidé de voter la confiance à Manuel Valls, "elle n'est "naturellement pas acquise, cette confiance" pour reprendre les mots de Jérôme Guedj. "Et pour moi c'est un crève-cœur de dire ça. J'aimerais tellement qu'un Premier ministre ou un président de la République disent, 'nous avons entendu l'impatience et les colères... "
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