Najat Vallaud-Belkacem : "L'éducation est un temps long"
Au lendemain de la quatrième conférence de presse du quinquennat de François Hollande, la ministre de l'Éducation nationale est revenue sur son action depuis sa nomination en remplacement de Benoît Hamon le mois dernier. Et Najat Vallaud-Belkacem a tenu à insister sur le travail mené par le gouvernement, sans "perte de temps " dans des "jeux politiciens " que constitue notamment selon elle le retour annoncé de Nicolas Sarkozy.
"Nous travaillons en permanence. Nous ne sommes pas suspendus aux aléas des uns et des autres"
"Nous avons vocation à redresser le pays ", insiste-t-elle, soulignant qu'il faut "prendre ses responsabilités sans être dans le calcul permanent ". Face aux sondages très négatifs pour l'exécutif, elle l'affirme, il ne faut "pas avoir les yeux rivés sur une courbe de popularité ".
Enfin, dans son domaine, elle revendique que "changement de ministre ne signifie absolument pas rupture" et se place ainsi dans les pas de ses deux successeurs, Vincent Peillon et Benoît Hamon. "Nous faisons des efforts qui se voient dans les salles de classe " mais "l'éducation est un temps long ". Le jugement sera donc si l'on en croit à établir en 2017. À ce propos, Najat Vallaud-Belkacem se montre d'une fidélité sans faille à François Hollande : pour elle, en 2017, "le candidat naturel, c'est le président socialiste sortant ".
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