NKM se "rapproche" de "l'hypothèse" d'une candidature à la primaire
"J'ai reçu le verdict avant le procès par une dépêche AFP. J'aurais trouvé ça mieux qu'il ( Nicolas Sarkozy) me le dise en face " s'est indignée ce matin Nathalie Kosciusko-Morizet qui devrait perdre en janvier son titre de vice-présidente déléguée du parti Les Républicains. "C'est la suite d'une série de tensions et d'échanges vifs concernant la ligne. Et ces tensions et ces échanges n'ont pas été masqués non plus ". Et NKM de rappeler : "J'ai une ligne qui est constante. Je pense qu'il ne faut pas renvoyer dos à dos le PS et le FN. Le Parti socialiste sont nos adversaires, le Front national sont nos ennemis". Une ligne qu'elle veut "partager cette ligne avec tous ceux qui pensent qu'on ne redressera pas la France avec des réactionnaires." Mais elle ne dira pas si ce qualificatif concerne le président des Républicains.
Elle élargit aussi la question de son éviction annoncée au-delà de son cas personnel : "Qu'est-ce qui va se passer maintenant? Est-ce qu'on va écarter toux ceux qui ne sont pas d'accord, Alain Juppé, Jean-Pierre Raffarin, Benoist Apparu? Et les militants qui ne sont pas d'accord, on ne va plus les inviter aux réunions? Et on les remplacera par quoi, par des gens qui sont au garde à vous? C'est ça un parti politique moderne?
NKM qui a fait un pas de plus vers une candidature à la primaire de la droite : "C'est une question qui se pose, ce qui s'est passé aux régionales m'a rapprochée de cette hypothèse."
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