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Primaire de la droite : Mariton dénonce la "démarche de finauderie" de Sarkozy

Hervé Mariton, député Les Républicains, a critiqué sur France Info ce mardi l'attitude de Nicolas Sarkozy dans la course à la primaire de la droite et du centre pour laquelle il est lui-même candidat.
Article rédigé par Jean-François Achilli
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 3min
  (Hervé Mariton. © Jean-François Achilli / Radio France)

Hervé Mariton, député Les Républicains, a critiqué sur France Info ce mardi l'attitude de Nicolas Sarkozy dans la course à la primaire de la droite et du centre : "Nicolas Sarkozy a une démarche de finauderie que je ne partage pas : être candidat sans l'être, tout en l'étant ".

Le candidat à la primaire de la droite et du centre, qui a indiqué ne pas encore avoir récolté tous les parrainages nécessaires, a estimé que le comportement de Nicolas Sarkozy n'était "pas correct ". "La politique a besoin de transparence, qu'on soit très honnêtes dans notre démarche à l'égard des Français. "

Parrainages pour la primaire : "J'ai bon espoir"

Hervé Mariton a également dénoncé l'attitude de Nathalie Kosciusko-Morizet, candidate à la primaire de la droite et du centre : "Je respecte Nathalie Kosciusko-Morizet, mais elle a beaucoup pleuré en disant 'je n'arrive pas à atteindre les militants'. Je constate que des amis qui ont adhéré aux Républicains, pour me soutenir d'ailleurs, reçoivent des mails d'un certain nombre de candidats qui aujourd'hui pleurent ".

Le député Les Républicains de la Drôme s'est dit de son côté convaincu de réunir les signatures des 250 élus, 20 parlementaires et 2500 adhérents du parti nécessaires pour concourir à la primaire de la droite et du centre : "Compte tenu de ce que je propose sur les questions de société (…) mais aussi sur les questions économiques que je ne veux pas oublier : j'ai bon espoir au 9 septembre d'arriver à cette première étape ".

Burkini : "Une question d'ordre public"

Hervé Mariton a également salué la signature d'arrêtés anti-burkini par trois maires [à Cannes, Sisco et Villeneuve-Loubet, NDLR] : "Il y a une question d'ordre public, de sécurité ". "Manifestement on le voit en Corse, le burkini trouble l'ordre public. Il y a des considérations d'hygiènes et il y a des considérations pratiques. On disait bien : 'à Rome, vis comme les Romains, en France vis comme les Français'", a poursuivi Hervé Mariton.Le candidat à la primaire de la droite et du centre a cependant estimé que la question du burkini n'était pas cruciale : "La loi française s'impose sur des choses qui ne sont pas les plus essentielles, il faut qu'elle s'impose sur des enjeux plus considérables : respect des femmes, respect des personnes quelque soit l'orientation sexuelle, le droit à l'apostasie ".

Hervé Mariton a estimé que ces débats "fondamentaux " devaient "être tranchés ", poursuivant qu'il est nécessaire que "l'islam en France et que ses principaux représentant l'assument ". "L'islam en France est soumis à la loi française, ce que d'autres religions, depuis des décennies et des siècles, ont parfaitement admis. "

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