Beaubourg : 50% de visiteurs de plus en 6 ans

Alors l'année 2012 se termine, Beaubourg connaît des affluences massives et battra en 2012 un nouveau record de fréquentation, estimé à 3,8 millions de visiteurs. Le 17 décembre dernier, le seuil des 3.611.693 visiteurs cumulés de 2011 avait déjà été atteint. Le président du Centre Pompidou Alain Seban précise que la hausse sera de 6% par rapport à 2011 et " sur les 6 dernières années, c'est une hausse de près 50%, donc c'est énorme " . Le patron du Centre Pompidou explique ce phénomène par* " une veille histoire d'amour entre les Français et les expositions [...] on travaille beaucoup avec le MoMa à New York avec la Tate Modern à Londres. La même expo à Paris va avoir 20% ou 30% de visiteurs de plus qu'à New York ou à Londres " . *

200.000 visiteurs pour Dali  

L'exposition Dali, qui a commencé le 21 novembre, vient d'atteindre le cap des 200.000 visiteurs. Les files d'attentes sont impressionnantes et le public patiente souvent plus d'une heure pour pouvoir entrer dans l'expo. Alain Seban explique que les visiteurs prennent leurs temps dans les salles. " Ils mettent deux fois plus de temps dans Dali que dans Kandinsky qui était notre grand succès de 2009 " . Le président du Centre Pompidou rappelle que des nocturnes sont organisées tous les jours (sauf le mardi) jusqu'à 23 heures jusqu'à la fin de l'expo le 25 mars. En 1979, la grande rétrospective Dali avait attiré plus de 840.600 visiteurs à Beaubourg, un record de fréquentation jamais égalé depuis.

Succès malgré crise

En 2012, l'exposition Richter, peintre allemand mois connu que Dali, a attiré 425.000 visiteurs et l'exposition "Matisse, Paires et séries", 495.000 visiteurs. Quand aux expositions permanentes de Beaubourg, elles ont rassemblé " 1,6 million de visiteurs cette année, record historique " , d'après Alain Seban.

Alors que la crise frappe les Français depuis plusieurs années, le président de Beaubourg explique que l'affluence au musée est probablement due " à la recherche d'authentique, de vérité [...] la crise créé un besoin de chercher à connaître, à comprendre le monde " .