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Moscovici et les pertes de PSA : pas de "panique"

L’invité de 8h15 Du lundi au vendredi à 8h15

Invité de France Info, le ministre de l'Economie a commenté les résultats catastrophiques annoncés mercredi matin par le groupe PSA. Il a cherché à dédramatiser avant de parler d'une politique de redressement. En ce qui concerne les prévisions de déficit, il a assuré "qu'à ce stade", les objectifs fixés par le gouvernement étaient maintenus.

Jean Leymarie

Radio France

Publié le 13/02/2013 07:59 Mis à jour le 08/05/2014 02:01

Temps de lecture : 1min

"Nous avons fait ce qui devait être fait. PSA Finances
a reçu une garantie d'Etat qui a été autorisée de façon provisoire par la
Commission européenne. La gouvernance de l'entreprise est en train d'être
changée. Maintenant ce qu'il faut mener c'est une politique de redressement.
Moi je souhaite que là-dessus il n'y ait aucune forme de panique mais une
action résolue, conduite par les dirigeants de l'entreprise avec l'appui de
l'Etat ", a insisté Pierre Moscovici après l'annonce de la perte record de PSA en 2012.

Le ministre de l'Economie a aussi indiqué "qu'à ce stade ", le gouvenement maintenait ses prévisions en matière de déficit public : "Nous allons entamer un dialogue avec la Commission européenne qui présentera ses propres prévisions le 22 février. Ce calendrier n'est pas changé. Et c'est dans ce contexte-là que nous verrons s'il faut évaluer, réévaluer ou non ces prévisions et quelles conséquences en tirer."

Pierre Moscovici défend un "sérieux de gauche"

Il a aussi plaidé pour un "sérieux de gauche " qui "refuse l'austérité ". "Je ne veux pas ajouter l'austérité à l'austérité. Il faut du
sérieux. Il faut une réduction des déficits. Il faut un désendettement. Mais l'austérité
et la récession cumulées, ce ne sont pas des solutions ni pour l'Europe, ni
pour la France " .