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Vallaud-Belkacem "relativise" l'échec du PS aux législatives partielles

Invitée de France Info ce lundi matin, la porte-parole du gouvernement a insisté sur le faible taux de participation aux législatives partielles des Français de l'étranger. Et elle a rappelé la procédure pour dissoudre les Jeunesses nationalistes révolutionnaires, voire d'autres groupes d'extrême droite après la mort de l'étudiant Clément Méric : "Il n'y a pas d'arbitraire".
Article rédigé par Jean Leymarie
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
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"Il est de tradition que, lorsqu'un gouvernement est aux responsabilités,
que les élections partielles ne lui soient pas nécessairement  favorables
" a affirmé   Najat Vallaud-Belkacem après la perte de deux sièges par le PS  aux élections de réprésentants des Français de l'étranger. Et elle a insisté sur le très faible taux de participation :"Il faut relativiser les choses avec le faible nombre de participants,  quelques milliers par exemple pour la circonscription d'Amérique du Nord". 

La dissolution des JNR : une procédure en "trois temps"

"La question, ce n'est pas d'aller vite en besogne,
c'est d'apporter une réponse volontariste et ferme à cette idéologie
pernicieuse qui est portée par un certain nombre de groupuscules qui a pu provoquer jusqu'à la mort d'un jeune homme"
a affirmé Najat Vallaud-Belkacem. Et cette réponse, elle est encadré sur le plan juridique, "il n'y a pas d'arbitraire en la matière".

Alors que Jean-Marc Ayrault a
demandé samedi à Manuel Valls d'engager
"immédiatement " la procédure de dissolution du
groupuscule d'extrême droite Jeunesses nationalistes révolutionnaires, la porte-parole du gouvernement a démenti que cette dissolution puisse faire l'objet d'un décret en Conseil des ministres dés ce mercredi. Elle a rappelé que la procédure se déroulait en trois phases : "Le premier temps c'est celui de l'information. Le ministère
de l'Intérieur a récolté tous les éléments objectifs qui lui permettent
d'établir que le groupuscule Jeunesses nationalistes révolutionnaires a pu appeler
à la violence, à la haine. Le deuxième temps, c'est celui du  contradictoire qui permet au groupe en
question de répondre, ça prend dix à quinze jours pour qu'on puisse entendre
ses arguments. Puis le troisième temps c'est celui de la décision qui se fait
en Conseil des ministres".
Ensuite "les groupes concernés peuvent porter l'affaire devant le tribunal administratif."

Faux comptes Twitter : "Eviter ce type de bêtise"

En ce qui concerne les faux comptes Clément Méric créés sur Twitter, la porte-parole du gouvernement a invité les proches et la famille du jeune homme à intenter une action en justice. Elle a notamment évoqué des poursuites pour usurpation d'identitée.

"Il y a des atteintes au respect de la vie privée qu'on ne
peut pas laisser passer. On parle d'un jeune homme mort il y a quelques jours.
Respecter sa mémoire, c'est éviter ce type de bêtise".

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